Les vacances sont enfin là ! Si les enfants sont heureux de quitter les bancs de l’école, la maman que je suis est soulagée que l’année se termine…
Pourquoi me demanderas-tu ? Après tout, si les enfants sont bien heureux d’être en vacances, souvent pour les parents, c’est synonymes d’enfant H24 à la maison, et ce n’est jamais de tout repos.
Si de ce point de vue, je n’ai absolument pas à me plaindre, puisque nous partons dès lundi prochain en vacances, et qu’à notre retour, mon fils part une semaine après pour un mois, je suis en revanche soulagée que l’école ai prit fin parce que l’année s’est terminée avec une déconvenue que je n’avais pas vu venir, qui m’a prit du temps, de l’énergie, a mis à mal mon Mini-Geek, et m’a fait me confronter à une autre maman pour réaliser combien il n’existe pas de parent parfait.
On souhaite toujours ce qu’il y a de meilleur pour nos enfants, ce qui est en soi normal. Mais, de mon point de vue, j’essaie aussi – surtout – que le bonheur de mon fils ne soit jamais au détriment de qui que ce soit. Cela vaut aussi bien dans la vie de tout les jours, que sur sa vie à l’école, en collectivité.
Ses fréquentations et copinages étant ceux d’un enfant de bientôt 8 ans, il ne m’est jamais venu à l’esprit que j’aurai besoin d’intervenir dans ses histoires de copains aussi tôt.
Je pensais qu’à 8 ans, l’amitié était une chose aussi forte qu’éphémère, que les enfants savaient jouer tous entre eux sans jugement, sans heurt, accepter aussi que certain ne veuille pas jouer au même jeu, et passer à autre chose.
Mais, mon fils s’est lié d’amitié dès le début de l’année avec un autre enfant, avec qui cela allait devenir tellement fort, puis envahissant, que mon fils allait finir par exprimer le désir d’y mettre fin, et me demander de l’aider pour y parvenir.
Il faut d’abord situer le contexte.
Petit nouveau dans sa ville, et donc sa classe, mon fils n’avait pas de copain. Lorsque de manière naturelle, un camarade de sa classe s’est intéressé à lui, ils sont devenu alors rapidement deux grands copains.
Au début, mon fils et cet enfant était deux inséparables à l’école. Le maître s’accordait à dire que cette relation était positive, et la mère de cet enfant était heureuse de savoir que son fils, qui jusque là, avait toujours était très solitaire, avait enfin su se trouver un copain dont il était très proche. J’aurai pu me douter, dès cet aveux, que si cet enfant avait jusque là eu des difficultés à se sociabiliser, n’avait jamais eu la chance d’être invité chez des copains à des anniversaires ou autre, c’est qu’il y avait peut-être une raison… mais qu’importe, je ne peux pas revenir en arrière.
Mon fils était content de cette relation. Mais très vite, il a su trouver ses marques, et s’intégrer. Il s’est fait de nouveaux copains, et c’est ainsi que son groupe s’est agrandit, de manière naturelle.
Mais, quelque chose à fini par changer. Mon fils a changé. Il n’avait plus besoin de cette relation exclusive, il voulait jouer avec tout ses copains, sans choisir. Seulement, son 1er copain n’a pas compris ce principe : pour lui, leur amitié qu’il qualifiait de puissante (il appelait mon fils son « frère de cœur ») ne se partageait pas, ne se divisait pas, et passait avant tout le reste.
Il a commencé à se montrer possessif, devenir envahissant, voulant s’approprier mon fils, l’accaparer entièrement.
Au début, mon fils se laissait faire, faisant le choix de jouer avec lui plutôt que les autres, et ainsi s’excluant du groupe. Par exemple, lorsqu’ils jouaient en bas de la résidence, si son copain, insatisfait des jeux proposés, décidait de rentrer chez lui, mon fils faisait de même, plutôt que de continuer à jouer avec les autres enfants présents. J’ai du expliquer à mon fils que si son copain faisait le choix de rentrer, il pouvait lui faire le choix de rester continuer à jouer. L’action de l’un n’entraîne pas l’action de l’autre. Petit à petit, mon fils a fini par se sentir oppressé, étouffé. Face à cette relation devenue presque tyrannique pour lui, il a fini par prendre du large, faire ses choix en fonction de lui même, plus en fonction de ceux de son copain. Son copain ne l’acceptant pas, et continuant d’attendre de mon fils une exclusivité que ce dernier n’était plus capable de lui offrir, mon Mini-geek a décidé de ne plus être son copain, ne trouvant pas d’autre solution pour se défaire de l’emprise de cet enfant sur sa personne.
L’enfant n’a pas compris cette émancipation, ce désir de « liberté », et a alors commencé à mettre mon fils sous pression en classe comme dans la cour de récré, en le sollicitant constamment, interférant dans ses autres relations par des pitreries d’enfant. Une réaction normale, face à son incompréhension, lui qui était jusque là le meilleur copain de mon fils, et qui se sentait rejeté sans vraiment comprendre…
Mon fils ne s’en sortant plus, a fini par me solliciter. Au début je lui ai dit de ne plus jouer avec lui, et d’aller jouer avec ses autres copains, chose qu’il faisait à priori, mais sans succès. L’autre enfant n’arrivait pas à comprendre l’attitude de mon fils, qui, je dois l’avouer, n’était pas toujours forcément très claire. Un coup il le repoussait, un coup il acceptait de jouer avec lui…pour ensuite ne plus vouloir, déçu certainement du comportement de son copain, trop possessif.
Quand j’ai constaté la souffrance que mon fils ressentait, j’ai fini par me résoudre à aller parler au maître pour voir si les propos de mon fils tenaient la route, et ensuite discuter avec la mère que je connais en fonction de ce que j’avais pu apprendre sur cette situation.
Ai-je fais le bon choix ?
Aurai-je du lui dire de prendre son mal en patience ?
Ou aurai-je du faire plus ?
Aurai-je du lui donner l’impression d’accorder moins d’importance à ce problème ?
Aujourd’hui encore, je me pose la question sur ce que j’aurai du faire, ce qui était le plus judicieux. Tout cela s’est produit en juin, j’ai fini par voir le maître milieu de mois, j’aurai pu attendre. Mais mon fils souffrait, était malheureux, coincé dans cette relation, et j’avais le sentiment que mon rôle était d’agir, et agir maintenant.
Cette rencontre a confirmé en partie ce que mon fils m’a rapporté, que leur relation à l’école était devenue source d’ennui, qu’ils étaient souvent puni ensemble, que mon Mini-geek semblait ne plus vouloir jouer avec lui, et que l’autre insistait donc fortement auprès de lui, et pleurait souvent quand mon fils le rejetait. Il a donc été décidé, pour que les deux enfants finissent l’année scolaire sans heurt et ne souffrent plus, que le maître veillerait sur ces dernières semaines à ce que ces deux derniers ne soient plus ensemble, et que si mon fils et lui avaient un différent le maître devait faire tampon en connaissance de cause.
Suite à ça, j’ai discuté avec la maman, pour lui dire de parler à son fils sur son comportement, et de lui expliquer qu’il faudrait qu’il puisse laisser mon Mini-geek respirer, et que si son choix est de ne plus être son copain, de respecter cela ; tout cela pour leur permettre à tout les deux une fin d’année paisible et éviter de la souffrance supplémentaire et inutile.
Sur le principe elle était d’accord, et en effet elle lui a bien transmis le message. Cela aurait pu s’arrêter là. Mais, un problème demeurait. Mon Mini-geek et cet enfant avaient un groupe de copain commun, et comme mon fils ne voulait plus jouer avec lui, les copains, selon les dire de l’enfant et sa mère « le suivent » car mon Mini-geek les obligerait à ne pas jouer avec l’autre enfant, uniquement lui.
C’est donc fort de ce reproche que l’enfant à commencé à pleurer à chaque récré, faire des crises, crier à qui veut l’entendre « à cause de lui j’ai plus d’amis !« , faisant passer mon fils pour un tortionnaire.
Évidemment, j’ai discuté avec mon Mini-geek, sa version des faits étant différente. Selon lui, leur copains commun font le choix de le choisir lui quand l’autre vient pour jouer avec eux. Je lui ai expliqué que quoi qu’il arrive, il n’a pas à dire à ses copains de ne pas jouer avec lui s’ils le désirent, de respecter leur choix à eux également. Et j’ai pu observer que c’est à priori le cas, en regardant la cour de récré et en voyant les copains venir à lui directement, s’éloignant de l’autre instinctivement…
Bien sûr, mon idée n’a jamais été que cet enfant se retrouve isolé, et j’ai donc pris le temps d’en reparler avec la mère un soir à la sortie de l’école, et de discuter aussi avec cet enfant, pour lui dire que non, je n’ai pas dit à mon fils de l’exclure, qu’il faut juste qu’ils apprennent à partager, tous les deux, leur fréquentation…. Seulement, ce dernier accuse mon fils d’être la raison de son isolation, et sa mère donne du crédit à ses propos, pire, l’a fait comprendre à mon fils.
Culpabiliser mon fils de la sorte n’est pas, je pense, une réponse adéquate.
D’abord, parce que mon fils ne maîtrise pas les autres enfants et n’a aucun poids vis à vis d’eux. Ces derniers sont capables de choisir avec qui ils souhaitent ou non jouer et s’affirmer sur ce point. En aucun cas mon fils ne peut porter le poids du choix de ces autres enfants qui finissent par faire un choix, choix qui se porte sur mon fils actuellement.
Ensuite, parce qu’en accusant mon fils de cette « exclusion« , un mot fort, surtout devant son fils, ce dernier rejette alors la faute sur lui, et fini par se servir de mon fils comme excuse à tout ces soucis de camaraderies. Si certains lui tournent le dos, c’est la faute à mon fils. S’il est malheureux, c’est la faute à mon fils.
Pourtant, pour en avoir parlé avec le maître, cet enfant s’est montré dernièrement peu sympathique avec ses camarades, il s’est montré méchant avec mon fils en tendant des propos à mon égard qui auraient fait pleurer n’importe quel enfant, et des élèves de la classe ont même indiqué que leur parents ne voulaient plus qu’ils jouent avec lui parce qu’il s’était montré « méchant » à leur égard. Je n’invente rien, ou alors ces enfants mentent ?! Et le maître aussi ?! Conséquence, si ces derniers sont amenés à faire un choix entre mon fils et lui, ils vont plus vers mon fils que lui. C’est de la pure logique.
Les enfants ne sont pas méchants en soi, j’ai envie de le croire qu’à cet âge (7/8 ans), leurs actions sont faites sans méchanceté ni calcul, mais sur l’impulsion du moment. Si, en ce moment, mon fils est plus sympa que cet enfant, alors ils choisiront mon fils. Et si demain, mon fils n’est pas gentil, ou s’il est absent, ils joueront avec l’autre. Et si après demain, mon fils et lui sont copains, ils joueront tous ensemble comme avant. C’est aussi simple que ça.
Ce que je n’ai pas apprécié également, c’est que cette mère aille prendre à parti ces mêmes enfants, pour leur « soutirer » des informations, savoir la vérité, leur vérité. Je me suis refusée à passer par ce biais, car j’estime que :
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ces enfants n’ont pas à être mêlés à tout ça,
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ils sont déjà confrontés à un choix permanent qui les tiraillent dans la cours de l’école, chose qui est loin d’être simple, puisqu’il s’agit de deux de leur copains dans cette histoire,
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sous l’intimidation d’un adulte, parent d’un copain qui plus est, je doute fortement que leur propos seront la stricte vérité, mais plutôt des choses rapportées pour contenter le parent inquisiteur, qui peut façonner à sa guise le discours d’un enfant en l’orientant dans ses réponses…
Je comprends tout à fait cette mère, qui pour protéger son fils, veut absolument trouver un coupable, sans même se dire que, peut être, ce n’est pas tant le mien qui exclu le sien d’un groupe, mais le sien qui s’est mis dans cette situation de par son comportement.
Mon fils a sûrement était un déclencheur dans ce petit groupe de copains, mais certainement pas la raison de son « exclusion ». Il a sûrement fait preuve parfois de méchanceté à son égard, et quand j’ai pu voir des comportements de mon fils que je n’acceptais pas (ne plus adresser la parole à l’autre enfant même pas politesse, s’ils ne sont plus copain, il reste son camarade de classe, la courtoisie reste de mise), il a été puni en conséquence. Mais je connais mon Mini-geek, et surtout je sais qu’il n’est pas responsable de cette situation à lui seul, et qu’il n’a pas a porté sur ses petites épaules le poids d’une telle amitié, ni s’obligeait à être « gentil » sous prétexte qu’il a été « son seul ami » et que, s’il ne joue plus avec, l’autre enfant se retrouve seul.
Enfin, je regrette aussi le choix parfois peu judicieux des adultes pour s’adresser à des enfants si jeunes, mais déjà si intelligent. Le père de l’enfant a carrément dit à son fils de, non seulement ne plus parler à mon fils (ce qui, jusque là, est compréhensible) mais surtout, de ne plus me parler à moi. What ?! C’est l’enfant qui m’a dit ça quand il était avec sa mère, m’expliquant qu’il ne pouvait s’exprimer qu’avec elle pour me parler, ce à quoi elle a soupiré en s’excusant de l’attitude de son père… Le gamin qui n’a rien contre moi, et envers qui je n’ai rien non plus, se voit interdire de venir me parler, me dire bonjour, elle est belle l’éducation…
Mais fils sait le poids des mots. Je lui apprends du mieux que je peux à s’exprimer convenablement, et c’est sûrement l’une des choses que tout le monde peut s’accorder à dire de lui depuis qu’il parle : son vocabulaire est enrichi, il s’exprime avec aisance. Ce n’est pas pour rien que, lorsque je lui parle, j’essaie de choisir les bons mots sur les bons maux. Parce que dire à un enfant « qu’il exclu » un autre enfant, lui faire entendre qu’il est la cause du malheur, du chagrin, de la solitude d’un autre, est une chose que je trouve très grave, surtout lorsqu’il s’agit d’un problème où, de toute évidence, personne n’a vraiment la connaissance exacte des faits.
Qui peut dire quel enfant à raison dans cette histoire ?
Pourquoi vouloir faire passer l’un des deux pour le méchant ?
Quel positionnement en tant qu’adultes et parents responsables, aurions-nous chacun du avoir ?
Aucun de ces deux enfants n’a fait quoi que ce soit de mal. Et chaque parents a pensé bien faire dans son discours et sa façon de gérer.
Il y a mon fils, qui a su se créer ses amis, et n’a pas voulu choisir ses fréquentations. Peut être l’a-t-il mal exprimé vis à vis de son copain, et c’est sûrement là son erreur, mais il ne s’agit que d’un enfant de bientôt 8 ans. Malgré cela, peut-on lui reprocher d’avoir envie de choisir ses amis ? En aucun cas.
Il y a cet enfant, qui s’est senti abandonné, trahit quelque part, et qui voulait absolument garder cette amitié qu’il chérissait sûrement plus que mon fils, a-t-il eu tort de tout essayer pour conserver son amitié ? Là encore, c’est la méthode qui est à remettre en cause, pas l’intention. Mais ce n’est qu’un enfant de 8 ans.
Il y a cette mère, qui a voulu le protéger, et à chercher absolument un coupable dans cette histoire pour expliquer les difficultés de son fils. Est-ce une raison pour asséner des reproches à un enfant de seulement 8 ans sur le poids de l’amitié et ses conséquences ?
Il y a ce père, qui plutôt que d’entamer le dialogue, coupe court à toute discussion en interdisant à son fils de s’exprimer (et pourtant, je sais combien pour lui il est important de dire les choses), et je n’imagine même pas ce qu’il a pu dire d’autre….
Et enfin, il y a moi, pensant bien faire, qui a prit le temps de parler à chacun, chercher à comprendre, identifier la vraie cause du problème, chercher une solution qui pourrait satisfaire tout le monde et permettre de passer une fin d’année scolaire sans heurt, pour le bien de ces deux gamins.
Concernant les enfants… A cet âge tout est maladresse, mais tout est aussi pardonné facilement.
Concernant les adultes, il n’y a pas de parents parfaits… et je ne suis pas une mère parfaite.
J’ai fini par avoir une dernière discussion avec mon fils ce lundi, fatiguée de toute la tension que cela a fini par apporter (et entre nous, cela m’a causé trop de tension par rapport à ma grossesse), et je lui ai demandé quelque chose de simple : prendre sur lui, et faire preuve sur cette dernière semaine de gentillesse et tolérance. Je lui ai dit que, si l’autre enfant venait exprimer son envie de jouer avec lui et ses copains, il devait laisser ses copains choisir, et ne pas répondre. Si les copains acceptent, ils joueront tous ensemble. Si les copains refusent, c’est ses copains que cela engagent, mais plus lui. Mon fils a donc fait cela, et c’est ainsi qu’ils ont pu jouer à nouveau ensemble dans la cour de récré. Il y a eu malgré tout des accrochages, puisqu’un jour, le matin s’ils ont accepté, l’après-midi ce ne fut pas le cas, mais cette fois, lorsque l’enfant est allé pleurer que ses copains ne voulaient pas jouer avec lui, il n’était plus question d’accuser uniquement mon Mini-geek, mais lui et les autres, ce qui change beaucoup de chose. A côté de ça, je les ai vu ces derniers jours parler à nouveau ensemble, comme des camarades de classe, et mon fils s’accorde à dire que ça va mieux maintenant. Ouf.
Je me suis sentie complètement dépassée par ces événements, et je regrette un peu d’avoir mis autant d’énergie dedans, car j’ai l’impression d’avoir « aggravé » la situation à vouloir bien faire.
Mais je ne regrette pas d’avoir pu parler avec mon fils de ces choses, d’avoir ainsi pu discuter de ce que l’amitié demande, exige, de l’importance de respecter les choix de chacun, mais aussi et surtout les siens, de savoir être tolérant, généreux, même quand parfois il passera pour le méchant de l’histoire. Il semble avoir compris et plus épanouie sur ces dernières journées d’école.
J’ai su peut être le rassurer un peu aussi, sur le fait qu’il est un enfant bien, ni parfait, ni imparfait, mais que j’ai vu ses efforts dans cette histoire, sa patience, et combien je suis fière de lui d’avoir réussi à faire la part des choses si jeune.
L’éducation d’un enfant est parfois bien plus compliqué que je ne l’aurai imaginé, surtout si jeune, mais maintenant que les vacances sont enfin là, je vais en profiter pour souffler, et continuer de façonner le socle des valeurs de mon Mini-geek ♥
2 commentaires sur “[Vie de Maman] Je ne suis pas une mère parfaite”
Ce n’est pas facile d’être parent, de trouver la bonne réponse. Tu as fait du mieux que tu pouvais. Ton histoire me fait penser à ce qu’il se passait l’année dernière dans la classe de ma fille: il y avait une élève avec qui elles ne pouvaient pas jouer parce-qu’une autre refusait que les autres enfants jouent avec elle. Ça agaçait profondément ma fille parce-qu’en plus, elle aimait bien la môme !
Comme tu dis, ce n’est vraiment pas facile, on essaie de bien faire, mais c’est parfois bien plus dur qu’on ne le voudrait. C’est fou tout de même la tyrannie qui peut exister si jeune, ça me fait peur pour la suite :( j’espère ta fille a trouvé une solution ou que l’autre enfant s’est sorti de là ?!