[Lecture] Ecstasy de Ryû Murakami

Voilà encore un article lecture pour terminer la semaine. Deux articles lecture, la même semaine, quand parfois c’est vache maigre, décidément, c’est la folie !!!
Disons simplement que l’article que je voulais pour ce vendredi n’étant clairement pas prêt, celui-ci l’étant depuis quelques temps, hop hop hop le voici le voilà. Ah que c’est pratique les articles d’avances que l’on peut disposer comme bon nous semble ;)

Ecstasy_UNE

Résumé

« Et toi, tu sais pourquoi Van Gogh s’est taillé une oreille ? » C’est par cette énigme que Miyashita, le je fragile de l’histoire, va se laisser entraîner dans un autre jeu – qui lui sera fatal – de relations sadomasochistes. Aspiré malgré lui par la recherche vertigineuse du plaisir et des drogues, il ira en un crescendo terrifiant jusqu’au point de non-retour. Ecstasy est le premier volume de la trilogie intitulée par l’auteur Monologues sur le plaisir, la lassitude et la mort.

Mon Avis

Parce que l’on ne change pas une équipe qui gagne, me voilà à lire un livre prit au hasard… Enfin pas totalement en fait. J’avais entendu parler de Ryû Murakami, et de cet ouvrage, mais sans grande attention. Quand mon regard est tombé sur ce dernier à la bibliothèque, je ne me souvenais plus du tout dans quelles circonstances j’avais ouïe dire de cet auteur, et j’ai donc suivi mon instinct (mais pourquoiiiiii ?) en rentrant avec ce livre, faute d’avoir trouver ceux que je cherchais dans les rayonnages.

Après avoir lu ce roman, il faut rétablir la vérité : à côté de cet ouvrage qui tombe en plein dans la catégorie « pornographie littéraire », tu peux remballer ton petit 50 nuances de Grey, livre pour les mémés en manque de partie de jambes en l’air.

Pour reprendre les mots très justes d’une critique d’un lecteur sur Babelio, Ecstasy, c’est « Transpotting au pays des sadomasos ». Je n’aurai pas trouvé meilleure image pour illustrer mon ressenti, vraiment. Si tu n’as jamais vu Transpotting, sache que c’est un film que j’ai, à l’époque, trouvé aussi watezefuk que très bon, et je te conseille de le voir. Mais, pour Ecstasy, c’est une toute autre histoire.

Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé. Je ne peux pas dire que j’ai aimé non plus.

Le problème c’est qu’une fois que l’on a commencé la lecture de ce livre, on a envie de comprendre comment un homme ordinaire peut finir de la sorte [se découvrir une facette masochiste entre autre], tomber dans une telle débauche, et dépendance vis à vis de la drogue, du sexe violent mais aussi -surtout- de ce besoin viscérale de connaître la suite de l’histoire des deux autres personnages majeur…
On en vient à s’imposer de finir la lecture de ce livre, aussi pénible soit-elle, juste pour connaître le fin mot de l’histoire. Pas de chance pour moi, il m’en reste encore 2 à lire pour arriver au dénouement… car oui, ce livre est une trilogie littéraire, et Ecstasy s’achève donc en nous laissant en plan… Sympa.

Si l’envie de me procurer la suite – qui ne se trouve pas dans ma bibliothèque – n’est pas au rendez-vous, tant le style s’apparente comme de la torture psychologique pour le personnage central comme pour le lecteur, et parle très (trop ?) crûment en matière de sexe, j’ai vraiment envie de voir la finalité d’une telle oeuvre, le dénouement… raison pour laquelle je finirai forcément par me procurer la suite. Malgré tout, je n’ai pas vraiment aimé le côté malsain, et dérangeant de cette histoire vraiment trop « tordue » et « sale » à mon goût.

Finalement, je pense que lire Ryû Murakami pousse à faire preuve soi-même de masochisme… Audacieux mais efficace…
Une lecture pour personne très avertie et mature donc.

Si tu souhaites te procurer « Ecstasy », tu peux le trouver :

-> sur le site de la Place des Libraires ici

☆ Bonne lecture ☆

 

Zelle

 

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