Lettre à François

Cher François,

Tout d’abord pardonnes-moi si je t’offense en t’appelant par un prénom qui n’est certainement pas le tiens. Mais tu vois, je n’ai pas cette chance de savoir comment tu t’appelle, et comme Aileza a choisi que le thème de cet after était d’écrire à François, que je ne connais pas de François, et que j’avais envie de t’écrire, à toi, on va t’appeler comme ça et pis c’est tout.

François… Toi et moi, nous sommes si proches et si lointain à la fois, des inconnus qui se connaissent, sans même vraiment le savoir.

François, je te vois presque tout les jours, et toi de-même, parfois tôt au réveil, parfois tard le soir avant le coucher.
Nous avons ce lien si fort, cette proximité, cette intimité même que j’aimerai tant ignorer sans jamais y parvenir… Parfois, quand j’arrive à oublier que toi et moi, nous sommes si proches, j’en viens en été à me pencher d’un peu trop prêt, et c’est alors que je peux t’entendre dire que le « dîner est prêt » et tu te rappelle violemment à moi, comme un parpaing en pleine figure.

François, tu es si jeune, si peu athlétique. Même en fermant les yeux, je peux te voir avec tes lunettes, et tes petits cheveux ébouriffés parfois le matin, dans ton très charmant caleçon Tex (franchement on a vu plus glamour, t’abuses). Comme si tu t’étais imprégné sur ma rétine, et que je ne pouvais plus me décrotter de toi.

François, je constate bien tes infidélités le week-end, où tu n’es plus là, et où étrangement, plutôt que de me manquer, je me sens libre comme jamais, libre de vivre comme je veux, sans ton regard tantôt curieux, tantôt accusateur.

François, peut-être un jour me liras-tu, et alors, tu appelleras certainement la police, de peur d’être tombé sur une stalkeuse un brin dérangée. Mais rassure toi, je ne te veux aucun mal. Tout comme Harry, je ne te veux que du bien ; je ne suis que ta voisine d’en face qui ne supporte plus de te voir déambuler dans ton petit appartement, parfois habillé, parfois, en caleçon, parfois avec juste ta serviette autour de la taille et peut être un jour… non je ne préfère même pas y penser…!

Aussi, je n’aurai qu’un ultime message, un cri du cœur, à t’adresser :

BORDEL ACHÈTES-TOI DES RIDEAUX !!!

 

Cet article est ma petite contribution aux Apéros Cosmiques de Aileza, dans le cadre de l’After qui clôture les apéros 2015 :)

Sur ce, bon vendredi à tous et d’avance bon week-end !

macaron-640

 

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