4 mois de conduite : ce que j’en retiens

4 mois. Voilà 4 mois jour pour jour que j’ai officiellement mon permis B. Je dis « officiellement », car j’ai passé le permis le 18 juillet, et que je savais déjà à l’issue de ce dernier que je l’avais réussi, mais il m’aura fallut attendre le 21 pour avoir la confirmation et surtout le droit de conduire en toute légalité.

Et, après ces 4 petits mois, j’ai envie de faire un retour sur mon impression de la route et le partage de la chaussée avec les autres usagers (pour ne pas citer mes instructeurs). Alors, après 4 mois de conduite : qu’est ce que j’en retiens ?

Le code : de la théorie, à la pratique, ou comment tu réalises que les gens, ils ont pas l’time

Pendant le code, puis pendant la conduite, on m’a appris tout un tas de principe de conduite, des plus fondamentaux / basiques (on ne grille pas les feux), aux plus abstraits (il faut faire preuve de courtoisie). Puis, le permis en poche, j’ai déboulé dans la Vraie Vie. Et j’ai pu constater que le code ne semble plus s’appliquer au commun des mortels qui a soit oublié le code, soit décidé de s’inventer ses propres règles.
Une priorité à droite ? Fuck, je cède pas, j’ai pas l’time.
Un stop ? Fuck, je le glisse, j’ai pas l’time.
Un piéton qui semble vouloir traverser ? Fuck, je lui coupe l’herbe sous le pied, j’ai pas l’time.
J’ai un cédé le passage parce que je m’insère sur une voie rapide ? Fuck, je m’en fous, j’accélère pour m’insérer comme un porc en obligeant l’autre à ralentir, parce que j’ai pas l’time… puis je ralenti et pète un peu plus l’allure du trafic (tout ça pour ça).
Je te colle au cul plutôt que de te laisser les distances de sécurité ? Fuck, j’ai pas l’time je fais de l’aspiration de l’air comme dans Fast and Furious.
Je tourne à la prochaine et je mets pas mon clignotant pour t’avertir ? Fuck, j’ai pas l’time et puis je sais plus où elle se trouve cette manette, et puis d’façon ça sert à rien.

Bon, je pourrais en sortir des tonnes, mais ça serait trop long, le principe c’est qu’en fait, sur la route, presque personne ne respecte rien, et principalement parce que les gens semblent toujours pressés. Et que, d’être pressé, ça donne lieu a des comportements dangereux qui vont être illustrés plus bas.

Téléphoner ou conduire : il faut choisir

Oh le téléphone au volant, ce fléau !!!!!!! Entre ceux qui roulent avec le téléphone en main (et donc ne clignote jamais puisque leur main gauche est prise), ceux qui envoient des sms à chaque feux, et donc mettent une plombe à voir que le feu est passé au vert, ceux qui règlent leur gps en roulant, vous êtes toutes et tous des irresponsables de la route (oui je vous montre du doigt et vous jette des cailloux !).

Il m’est arrivé souvent de voir la voiture en face de moi s’arrêter net parce qu’un piéton traverse et qu’elle ne l’a vu qu’à la fin puisqu’elle avait les yeux sur son téléphone (gps ou texto, va savoir) et donc pas sur la route et son environnement. Et je n’exagère pas quand je dis que cela m’arrive souvent. Tout comme cela arrive souvent que les gens ne clignotent pas faute de main libre ; je dois donc composer avec leur comportement aléatoire et faire fonctionner mon pouvoir télépathe… Dire que ce comportement est dangereux est trop tendre, c’est de l’irresponsabilité totale, surtout quand on sait que l’inattention au volant provoqué par le téléphone portable est aujourd’hui responsable d’un grand nombre d’accident, grave ou non. Pourtant, je l’avoue la première, j’ai moi aussi mon téléphone à portée de main quand il n’est pas en mode GPS. Mais, je le laisse posé, et parfois même maintenant pour éviter la tentation, je le laisse dans mon sac à main. Je suis sur la route, je ne peux donc pas répondre au téléphone, et pour m’éviter de le faire quand je suis à l’arrêt, je mets mon téléphone hors de portée. Tout simplement. Si tout le monde pouvait faire ça ainsi, et se passer de son téléphone pendant un instant, on y gagnerai tous, et ça m’éviterai de devoir gérer le comportement aléatoire des gens sur la route par la même occasion.

Les carrefour à sens giratoire ou la loi de la jungle

Ah les carrefour à sens giratoire ! Et je dis carrefour à sens giratoire et pas rond point car ce n’est pas le même chose !! D’ailleurs, beaucoup de personne m’ont demandé la différence, et elle est toute simple : un carrefour implique une priorité à droite (à celui qui entre dans le carrefour donc) là où un carrefour à sens giratoire implique un cédé le passage (signalé par les panneaux donc et marquage au sol) avec une priorité à celui qui se trouve dans le sens giratoire. Incroyable n’est-ce-pas ? M’enfin, au final, des carrefours y’en a pratiquement plus alors osef…

Bref ! Donc ces fameux carrefour à sens giratoire, j’en ai mangé pendant la conduite, pour apprendre à les prendre correctement. Puis, j’ai conduit dans la vraie vie et j’ai constaté que PERSONNE ne fait ce que le code dit qu’il faut faire (ouais on s’en fout du code d’abord,on a pas l’time de le respecter).

En gros, personne ne se met à gauche quand c’est possible, parce qu’il fait demi-tour ou va à gauche. Au même titre que personne ne met son clignotant à gauche quand il ne va pas à droite ou tout droit. Et bien sûr, personne ne met son clignotant pour prévenir quand il va sortir à la prochaine (je dis personne, mais j’exagère, 1 personne sur 10 le fait… oui voilà, c’est tout).

Enfin, quand on veut respecter le code et se mettre sur la voie de gauche pour tourner à gauche ou faire demi-tour, et qu’il y a du monde, souvent les gens ne cèdent pas le passage malgré un clignotant qui avertie, et au début de ma conduite j’ai donc dû souvent faire un second tour, pour au final me rabattre à droite bien avant ma sortie pour m’assurer de sortir (et fuck, j’ai pas respecté le code !).

Maintenant que je conduis, et dans la mesure où j’ai des carrefour à sens giratoire partout sur mon trajet, j’ai fini par prendre le pli, et dorénavant, lors de forte affluence, je reste à droite même si je vais à gauche, mais en utilisant mes clignotants à bon escient (bouh pas bien). Ce n’est pas bien, mais ça n’est pas dangereux, et ça me permet de sortir quand je le dois sans faire un deuxième tour gratuit. Egalement, je sais maintenant décrypter les comportements des autres, et « deviner » leurs intentions pour pouvoir m’insérer ou non faute de clignotant… Enfin je dis ça, la semaine dernière j’ai failli avoir un accrochage mais j’en parlerai juste en dessous !

Un petit rappel histoire qu’on soit tous d’accord, un carrefour à sens giratoire ça fonctionne comme ça :

L’option clignotant facultatif

Le clignotant, c’est bien LE TRUC qui m’agace le plus (limite j’ai envie de taper les gens, si si). Il existe 3 catégories de gens :

  • ceux qui utilisent leur clignotant à bon escient ( les A et les irréductibles qui respectent encore le code) -> 20% des conducteurs
  • ceux qui utilisent leur clignotant n’importe comment (les dyslexiques de la route ?) -> 10% des conducteurs
  • ceux qui ont oublié où se trouve la manette, ou qui pensent que les autres automobilistes sont télépathes et devinent leurs intentions -> 70% des conducteurs
    *étude menée par moi-même après 4 mois de conduite

Le clignotant -ou plutôt l’absence de clignotant- est, je pense, l’un des plus terribles maux de la route. Tout le monde semble frappé de clignotite aiguë et ne met pas de clignotant pour tourner, se rabattre, dépasser, signifier qu’il va s’arrêter sur le bas côté et j’en passe. Le clignotant, c’est superflue, ça sert à rien, à part faire tic tac (et ça m’soûle) on a pas l’time pour ça.

Pourtant. On m’a appris que le plus important dans la conduite c’est (le credo de la conduite) :
-> ne pas gêner,
-> ne pas surprendre,
-> ne pas être surpris.

Pour la partie ne pas surprendre ni être surpris, quoi de mieux pour empêcher cela que de mettre son clignotant (quelle invention de folie me diras-tu)? J’aurai bien des tas d’exemple à donner sur l’oubli du clignotant qui bien souvent crée des situations à risques, mais je vais te raconter la dernière en date, dans un carrefour à sens giratoire.

J’arrivais sur un carrefour à sens giratoire donc, et je devais tourner à droite. Bonne élève, je ralenti toujours à l’approche de celui-ci, j’anticipe mon clignotant à droite de suite, et j’observe. Se trouve déjà dans ce dernier un véhicule, qui roule très lentement, et ce dernier met son clignotant à droite, ce qui indique qu’il va sortir dans ma rue. Ayant un cédé le passage et pas un stop, j’ai donc ralenti suffisamment, prit l’information (le type sort et moi j’entre) donc, je vais pour m’engager. Le gars me regarde, je le regarde (baston de regard, ralenti toussa), et…. il continue dans le sens giratoire, avec son p*tain de clignotant à droite. En gros, il me coupe la route alors que je m’engage. Heureusement, je roule très doucement, j’ai donc pu m’arrêter, parce que lui, tu te doute bien qu’il s’arrête pas. Non, lui, il continue, en me regardant hébété, je lui fais des grands signe en tentant d’imiter le clignotant avec mes mains, et en fait, le gars, il est aller se garer sur la droite DANS LE SENS GIRATOIRE. Alors bon, il est large ce sens giratoire, et sur la droite y’a des habitations, donc il s’est garé là. Ok, ça me dérange pas, ça gêne pas la circulation toussa toussa.


MAIS BORDEL DE BORDEL DE M*RDE FAUT METTRE TON CLIGNOTANT APRES LA SORTIE POUR INDIQUER QUE TU STATIONNE, PAS AVANT !

Voilà comment, en utilisant son clignotant n’importe comment, j’ai faillit avoir un accrochage. Mettre son clignotant, c’est transmettre une information. Si on transmet une mauvaise information, c’est induire en erreur les autres usages. Si il n’avait pas mis de clignotant (ou à gauche), je me serai arrêtée. Il aurait ensuite clignoté à droite juste après la dernière sortie et j’aurai compris que soit il s’arrêtait soit il sortait à la prochaine. Là, son erreur a été de clignoter trop tôt. Mais, le problème, c’est que si on s’était accroché, a qui aurait été imputée l’erreur ? A moi très probablement, car faute de témoin et caméra embarquée, c’est sa parole contre la mienne, et je dois céder le passage… donc mauvais comportement de sa part ou non, c’est à moi de lui céder la priorité, et je l’ai bien fait en anticipant et ralentissant. Cela aurait été une personne moins prudente (tu sais, une de celle qu’a pas l’time), elle aurait prit pour acquis le fait que ce monsieur tourne (logique), et BOUM, de la tôle froissée (un constat, et des gens qu’ont pas l’time qui vont perdre beaucoup de time).

Bref, tout ça pour dire, les gens, par pitié : METTEZ VOS CLIGNOTANTS QUAND IL FAUT ! Ça coûte rien mais ça peut éviter de la casse, voir pire hélas…

L’heure de l’école = welcome to Hell

Alors là, c’est le freestyle total, le combo de la mort, entre les « j’ai pas l’time » et les « fuck les gens ». Je m’arrête sur la route, j’ai pas le sentiment de gêner (le route m’appartient !), je roule à contre-sens, j’ouvre mes portières sans regarder, je laisse mes enfants courir pour aller à l’école car moi j’ai pas l’time, je dois aller au boulot. Puis je repars comme un bourrin dans cette rue trop étroite, où des gamins courent de manière anarchique, bouchée par les c*ns irrespectueux et en plus je râle contre ces mêmes cons qui font comme moi et m’empêche donc de repartir (c’te paradoxe).

C’est presque mon quotidien tout les matins, car hélas, j’habite en dessous de l’école primaire (et maternelle). Question pratique pour mes enfants c’est top. Question pratique pour aller au boulot le matin, c’est moins top.

Comme je pars pile à l’heure où les enfants vont à l’école, j’ai donc une de mes deux rues complètement bouchée par le manque de savoir vivre des gens qui déposent leur enfants sur la route, ce qui en plus d’être dangereux, empêche toute circulation et crée des bouchons inutiles. Heureusement, j’ai une autre rue que j’emprunte donc, mais qui a un stop en montée avec zéro visibilité, et je peux parfois perdre un temps fou à ce stop pour cause de trafic à cette heure, beaucoup de piétons, et une visibilité proche de zéro en amont (et j’ajouterai que c’est très pentue alors j’avoue il m’arrive encore parfois de caler hum…).

Je te vois venir, toi parent dans la même galère, à venir dire « oui mais y’a pas de places pour se garer gnagnagna« . Alors oui, en général, on peut pas se garer à côté des écoles aisément pour faire descendre ses enfants, déjà parce que si avant y’avait la place suffisante, maintenant avec vigipirate, c’est impossible (et c’est tant mieux ceci dit). Ensuite, parce que souvent la rue ne s’y prête pas. Dans mon cas, c’est vraie, la rue ne s’y prête pas.

OUI MAIS. Parce que y’a un mais.

En bas de la rue de l’école, il y a un parking pour le gymnase, donc il est possible de s’y stationner. Il est petit certes, mais il est tout à fait possible de s’y arrêter le temps de faire descendre ses enfants, en sécurité donc, et sans bloquer la rue. Et mieux encore, cela permet aussi au parent de repartir plus facilement par la suite, sans manœuvre inutile.

Seulement voilà, les gens ils ont pas l’time, c’est tellement loin ce parking (à 30 sec de là où ils s’arrêtent à l’arrache), puis ils auraient plus ce petit plaisir du matin de faire chier le monde de bon matin. Et pourquoi s’en priver ?!

Sans parler que les gens vont jusqu’à se stationner dans un virage où déjà, y’a peu de visibilité, mais alors là, on voit plus rien du tout et on doit rouler en sens inverse au risque de se prendre un parent furieux qui vient de passer « enfin » la rue bouchée et fonce donc tout fast too furious (sans parler du fait que c’est interdit de stationner ou s’arrêter à cet endroit évidemment, d’abord parce que c’est un virage et que la visibilité est donc quasi nulle avec un véhicule stationné, et ensuite que le marquage au sol vient appuyer cette interdiction…).

Alors arrêtons d’être des fainéants, tout comme les gens qui s’arrêtent sur la route pour acheter du pain et faire ch*er tout le monde (j’ai déjà eu le cas dans une rue de chez moi où un gars c’est arrêté SUR LA ROUTE, même pas genre je fais l’effort de me mettre sur le côté, pire encore, y’avait jusqu’à côté des places libres en épi, mais non. SUR LA ROUTE le gars, il doute de rien !). Pitié, pensez aux autres, garez-vous ailleurs où tout le monde est en sécurité et où ça n’emmerde personne (ou alors prenez le risque de vous faire écraser, vous, vos enfants, votre chien, votre chat, d’avoir votre voiture rayée, le rétro pété… intelligent tout ces risques inutiles).

On pourrait résumer que l’heure de l’école (matin et soir) et le meilleur moment pour voir le meilleur des conducteurs. Ou pas.

Pour conclure : être Apprentie sur la route après 4 mois

Au final, mon statut d’apprentie change le comportement des autres autour de moi, je l’ai bien observé (OULA y’a un A, vite je dois dépasser, vite je dois m’écarter, vite je dois le coller au plus près, ou laisser 5 mètres entre nous, etc). Mais, ce qui a surtout changé en 4 mois, c’est mon comportement, ma capacité d’observation, mon anticipation, décryptage des comportements des autres, et mon assurance (ainsi que le développement de mon pouvoir télépathique). Mon vocabulaire au volant aussi s’est enrichie grandement, mais je ne m’étalerai pas dessus ;)

Je crois, à mon sens, qu’acquérir de l’assurance est le plus important, et cela rapidement. La route est peuplée de requin (pour ne pas dire de c*ns), les gens ne cèdent que trop peu la route aux autres usagers (pourtant y’a d’la place pour tout le monde non ?) et quand on hésite, on se fait griller à tout va la priorité et autre. Et je ne parle même pas de l’incivilité au volant (coucou toi l’automobiliste, le camion, le car, qui me klaxonne parce que j’ai pas tourné à droite assez vite et qu’on a du patienter 30 sec que la voie soit libre pour bifurquer en toute sécurité, bah je t’emmerde, cordialement)…
Il faut être sûr de soi, dans le respect du code et du bon sens bien entendu, et s’affirmer sur la route.
Au départ j’étais souvent très hésitante sur les intersections complexes ou dès qu’il y avait du monde en masse. Dans les carrefour à sens giratoire j’avais du mal à m’insérer si il y avait un trafic non-stop, du mal à cerner la fenêtre de passage, et je me faisais parfois klaxonner parce que je prenais trop de temps et que, n’oublies pas, les gens ils ont pas l’time. Les insertions sur les voies à grande vitesse me faisaient un peu peur, et les gens autour ne m’aidaient clairement pas.

Aujourd’hui, je conduis avec plus d’assurance, je reste prudente, je mets en pratique l’enseignement que l’on m’a donné, mais j’apprends aussi à m’imposer dans mes choix quand ils sont raisonnés et fait dans le respect du code.

Cela peut paraître bête pour certains qui me liront, pourtant, conduire aujourd’hui pour un novice est assez stressant, dans un monde où les gens veulent aller vite, et oublient le respect du code, mais aussi la courtoisie au volant. La rocade parisienne reste l’endroit où je suis le moins à l’aise encore à ce jour, tant les comportements des gens est imprévisible et le trafic saccadé.
Mais je conduis, tout les jours, pour aller travailler, le week-end pour sortir, je me challenge en faisant de plus en plus de distance sur des routes que je ne connais pas (coucou les copains de Rouen, quelle mission pour venir vous voir lol). Samedi j’ai à nouveau un peu de route à faire, et les prochains week-end également, mais ça ne me fait plus peur comme cela pouvait être le cas avant. C’est en forgeant que l’on devient forgeron, c’est en conduisant qu’on apprend à conduire avec les autres…

Il n’empêche qu’en conduisant, j’ai vraiment l’impression de partager la chaussée avec des c*ns plus qu’autre chose… Nous songeons fortement a mettre une caméra embarquée dans notre voiture pour nous couvrir en cas d’accrochage car je suis sûre que cela finira par arriver hélas…. il me suffit de voir tout les comportements à risques que j’observe depuis 4 mois, et toute les fois où mon respect du code, et ma vigilance accrue pour cause de jeune permis m’ont permis d’anticiper des situations qui auraient pu se finir avec de la tôle froissée (les déboîtements sauvage, l’irrespect sur la rocade parisienne, les priorités refusées aux sens giratoires, les feux grillés (pas plus tard que dimanche soir en rentrant avec mon fils), les « oublies » de clignotant et j’en passe…).
Bien sûr, je ne suis pas l’abris de faire des erreurs moi-même, mais je pense pouvoir dire que je suis bien plus vigilante que beaucoup d’automobilistes. Est-ce parce que je suis nouvelle conductrice ? Parce que j’ai obtenu mon permis à 36 ans et une prise de conscience différente ? Parce que j’ai deux enfants ? Je ne sais pas, et à vrai dire, ça n’est pas bien important.

Ce qui est important, c’est de prendre le volant en bonne conscience, en toute prudence, pour ses passagers, pour soi-même, et pour les autres. Conduire dans le respect de la réglementation (et tant pis si on doit rouler qu’à 30 km/h parfois ou 50 km/h quand on se dit que bordel, on pourrait rouler plus vite là, chauffe la gomme Maurice, ça fait chier mais c’est comme ça), conduire avec courtoisie, en prenant le temps.

En tout cas me concernant, je compte bien continuer cet apprentissage qu’est la conduite, domaine dans lequel chaque nouvelle situation m’apprend un peu plus à partager la chaussée, et gérer le stress, pour pouvoir conduire sereinement !

A bientôt sur la route qui sait ;)

Zelle
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