[Coup d’gueule] La location de la discorde

Maintenant que je suis de retour sur le blog, je ne sais pas trop par quel article commencer ce « retour ». Parce que, ce qui il y a de bien de ne pas actualiser son blog souvent, c’est que quand tu reviens, bah t’as tellement de truc à dire, que t’as l’embarras du choix.

GameOverVierge BD

Alors, pour débuter le festival, après un petit article « guimauveux« , je me suis dit qu’un article coup de gueule ça pourrait le faire… t’en pense quoi ? Non ne dis rien, l’article est déjà là, c’est trop tard pour le sondage ;)

Donc, si tu as suivi (et j’espère tu as suivi, sinon qu’est ce que tu fais là ?) nous allons déménager.

Non, je t’arrête tout de suite, pas d’hébergeur pour le blog ! Dans la vraie vie, on va déménager, passer du nord de la région parisienne au sud de Paris, passer de la vie « j’habite le trottoir d’en face de Paris » à la vie « pour aller à Paris je dois planifier à l’avance pour choper le RER qui va bien« . Ce genre de vie. Mais t’en fais pas, j’ai déjà connu, tellement que j’y retourne ! Allez salut Paris… Enfin pas trop, je dois revenir travailler tout les jours paraît-il…

Bref, je m’égare, si je te raconte ça, c’est pour te parler d’une mésaventure odieuse, d’un complot, qui m’a fait passer de la surexcitation, à l’attente, puis à l’angoisse, et enfin à la colère, au dégoût, et l’envie de faire comme tout bon français célébrant le 31 décembre dans les rues des quartiers chotendudustring des banlieues : CASSER DES VITRINES ET BRÛLER DES CAISSES.

Moi la vitrine que j’ai eu envie de casser, ça n’est pas n’importe laquelle, et même mieux, je vais carrément la citer, parce qu’après tout, au diable la censure, c’est oeil pour oeil, dents pour dents, et tutti frutti : c’est celle d’ORPI.

ORPI, tu connais ? C’est une agence parmi tant d’autres, qui fait de la location et vente de bien immobilier. Tu sais, c’est ces escrocs, ces rapaces de l’immobilier ces agents immobiliers [OK ça va, je suis méchante, faut bien manger toussa, c’est comme les gens qui bossent aux impôts, on les aime pas trop mais ils font leur boulot, moui moui], prêt à te vendre n’importe quoi [pas à n’importe quel prix ceci dit] pour peu qu’ils se ramassent leur commission qui te coûte au moins aussi cher que le loyer ou crédit que tu t’apprête à faire (et pour lequel tu pourrais limite manger des pâtes pendant les mois à venir).

[D’ailleurs si je te dis « n’importe quoi à n’importe quel prix » c’est pas pour rien, car j’ai visité par le passé des biens immobiliers à des prix relativement attractifs, mais pour des raisons évidentes du genre quartier un peu à risque (agression, vol de sac à main, cambriolages, règlement de compte de cités…), bruyant, sale, mais où l’agent immobilier tentait de nous faire croire dur comme fer que c’était un endroit charmant pour un couple désireux de fonder un foyer, alors qu’à l’entrée même du bâtiment t’avait des gens pas très avenants qui squattait, des tags partout sur la porte d’entrée dont la vitre était fracassée, et un interphone hors d’usage tellement des cigarettes avaient cru bon de s’en servir comme cendrier… et avec ça t’ose me dire que c’est l’endroit parfait pour une famille ? Tu m’as bien r’garder ?!]

Soyons d’accord, bien sûr, là je parle des agences « en générale« , parce que sur ce coup là, ORPI est semblable à ses congénères rapaces de bétons et tuiles diverses [purée va falloir j’me calme, tu sens comment j’suis remontée là ?!].

Tout commence en avril dernier…

Pendant nos recherches d’appartement à louer, dans l’Essonne, nous sommes tombé sur une annonce correspondant à priori à ce que nous recherchions, sur Sainte Geneviève des Bois (♥): un appartement pas trop petit, pas trop loin de la gare, des écoles, et surtout disponible pas avant fin juin, scolarité du Mini-geek oblige.

Rendez-vous est pris pour visiter l’appartement le jeudi 7 avril. A notre arrivée à la gare, nous marchons vers le lieu de la petite résidence où se trouve l’appartement, et en profitons pour découvrir les alentours par la même occasion. Sainte Geneviève des Bois est une ville pavillonnaire, et extrêmement verte. Lorsque enfin nous arrivons à la résidence, déjà je suis séduite par ce que j’ai aperçu de la ville jusqu’ici, et de toute la verdure qui se trouve en particulier à CET endroit de Sainte Geneviève des Bois. En effet, l’appartement se situe en face de la Vallée de l’Orge, la résidence baigne dans le calme, le soleil de la fin du jour, des enfants de l’âge de mon Mini-geek jouent seuls en bas des immeubles au ballon, on entend pas les voitures, trop éloignées, juste les oiseaux qui chantent… que demander de plus ?

S’en suis une visite chaleureuse faites par l’actuelle locataire, qui nous explique combien elle s’est sentie bien ici, combien cet endroit est agréable à vivre quand on cherche du calme, loin de la tumulte des grandes villes. Et, si ce n’est quelques défauts dans l’appartement, nous sommes super emballés, surtout par le lieu en lui-même.

Ni une, ni deux, dès que nous repartons, nous expliquons à l’agent immobilier que nous souhaitons ce bien, et c’est l’esprit déjà rêveur que nous préparons notre dossier et le renvoyons illico presto le lendemain, soit le vendredi 8 avril.

On peut difficilement faire mieux en terme de réactivité, et pourtant, dans cette histoire, cette envie de bien faire et notre précipitation nous conduiront à notre perte. Nous avons été pressé, nous étions les premiers, nous le voulions et pensions que si nous n’agissions pas vite, nous passerions à côté de quelque chose… mais si on avait su…

Débute l’attente, les premières projections dans l’avenir, les premiers doutes aussi…

Une fois le dossier envoyé, et bien reçu, on nous indique qu’il faut attendre 48h pour une réponse. Nous sommes confiant, c’est vendredi, on s’attend à une réponse le lundi qui suit.

Le lundi qui suit, première déconvenue : ils sont fermés le lundi chez ORPI. Bah oui, ils sont ouvert le samedi, donc forcément, leur jour OFF c’est le lundi. Qu’à cela ne tienne, mardi arrive vite.

Le mardi, personne ne nous appelle, aussi nous prenons les devants. Seconde déconvenue : la personne qui se charge de la gestion locative est en formation toute la journée, personne ne peut nous répondre à sa place, il faudra donc attendre mercredi. Soit, après tout, on est pas à une journée près, hein ?

Le mercredi, le facteur n’est pas passé…. ou presque. Comme tu commences à t’en douter, personne ne nous rappelle, là encore, et nous relançons donc comme à notre habitude ORPI, car, à défaut de se mettre à notre place, futur locataire désireux d’avoir confirmation que le bien est pour nous, selon ORPI c’est sûrement pas important qu’on attende. Et si tu te souviens bien, j’aime pas ça, moi attendre, je te raconte ça ici d’ailleurs.
Au téléphone, on nous indique pour la enième fois qu’on nous rappelle, chose qui n’arrive jamais sauf que nous rappelons de nouveau. Là, nous tombons sur la personne en charge de la gestion locative, qui n’a pas eu le temps de s’occuper de notre dossier ; tu comprends, vendredi quand on a envoyé le dossier, elle était chez la manucure, samedi, chez le pédicure, dimanche et lundi en repos, et mardi en formation. Alors bon, notre dossier il peut bien moisir jusque la nuit des temps sur son bureau, après tout on est qui nous ? Peut être des potentiels clients ? Quelle importance…
On nous indique donc un « demain sans faute » pour ENFIN une réponse. Et là tu vois, on commence à sérieusement douter de la bonne foi de ORPI, et de notre KARMA aussi…

Le jeudi, la même routine, comme d’habitude… ça en devient lassant, ces gens qui ne respectent pas leur client et indiquent qu’ils vont rappeler pour ne jamais le faire… Mais nous sommes patient. Et nous rappelons donc, pour obtenir une réponse, et quelle réponse !

Et là, c’est le drame !

Aussi fort et gonflé de notre optimisme quant à l’acquisition de cet appartement qui semble nous être destiné après la visite, et pour lequel nos situations respectives nous faisaient passer pour des riches, puis devant l’absence totale de retour passé une semaine d’attente, quand nous aurions dû avoir une réponse sous 48h, l’impensable se produit : le REFUS.

Nous voilà recalés, comme de vulgaire candidats moisis d’une mauvaise émission télé-crochet. On chante pas assez bien pour ORPI.

Bon, tu vas me dire, ça peut arriver, y’a sûrement d’autres gens qui gagnent plus que nous, qui présentent mieux, qu’en sais-je. Ce sont des raisons acceptables, ça déçoit, mais c’est la vie ma pôv’ Lucette. Si seulement…

Car non, la raison pour laquelle nous n’avons pas eu l’appartement est toute autre. Bouge pas j’t’explique.
Il s’avère que sur le mois de janvier 2016, l’un de nous a fait une demande d’acompte auprès de son employeur. Il faut dire, janvier, ça suit décembre. Décembre, c’est Noël, ce mois où tu te ruine un max. Et en bonus, nous en janvier, nous sommes partis une semaine aux sports d’hiver. Tout ça étant un sacré budget, et afin d’être des gens raisonnables dans la gestion de notre compte bancaire, une demande d’acompte a été fait ce mois-ci pour pallier à ces gros extra de la vie.

Acompte = Banqueroute

Comme tu t’en doute, les agences immobilières font appellent à des assurances afin de se prémunir en cas de loyer impayés, et bien entendu, les assurances n’aiment jamais faire leur travail, à savoir payer pour ceux qu’elles assurent en cas de casse [moyennent finance soyons d’accord, l’assurance n’est PAS gratuite].

Dans ce schéma du « personne ne veut avoir à payer en cas de pépin », il est question de se couvrir au maximum pour se prémunir de toute situation délicate, et donc d’éviter au maximum les potentiels mauvais payeurs.

Là encore, je suis d’accord, si j’étais propriétaire ce serait la moindre des choses que de prendre une assurance, et le moins de risque possible. Et c’est pour ça qu’on demande aux gens des tas de garanties comme :

  • avoir des revenus à 3 fois le montant du loyer – dans notre cas, l’Amoureux passe tout seul..;
  • avoir un emploi, en CDI, sans période d’essai – notre cas à tout deux ;
  • présenter ces 3 dernières quittances de loyer, laissant apparaître aucun impayés – là encore, nous avons toujours payé notre loyer, preuve à l’appuie ;
  • avoir un garant dans l’éventualité où certain critère ne sont pas remplis – nous n’en n’avions pas besoin, ceci dit, l’employeur de l’Amoureux propose le loca-pass pour se prévenir des impayés et payer les loyers à notre place dans de telles circonstance. Un garant tout simplement.

Et bien, toi qui me lit, sache que tout cela ne sert ABSOLUMENT A RIEN. Car, si un pauvre acompte apparaît ne serait-ce qu’une fois sur ta fiche de paie, tu es aussitôt BLACKLISTER comme MAUVAIS LOCATAIRE POTENTIEL (ou en sommeil, comme tu veux).

Bien entendu, nous avons protesté cette décision totalement injuste, et avons demandé à ce qu’ORPI fasse quelque chose. Nous avons essuyé un « je vais voir ce que je peux faire et vous rappelle demain » plein de conviction, qui sonnait comme un « c’est foutu et puis je m’en fous » accompagné d’un « de toute façon vous savez bien qu’on rappelle jamais ». KonNéKon.

Le vendredi, donc 1 semaine et 1 jour après la visite, à 18h55 nous avons enfin notre premier – et DERNIER – coup de fil de ORPI. Coup de fil pour confirmer qu’elle ne peut rien faire, l’assurance ne revient pas sur un dossier étudié. Donc non seulement cet appartement nous ne l’aurons pas, mais en plus on peut oublier TOUT les autres bien qu’ORPI propose, puisque nous sommes BLACKLISTER. Bon, ça tombe bien, après cette déconvenue, ils peuvent bien crever pour que je leur donne ne serait-ce qu’un centime.

La déception fut grande, très. J’étais tombé en amour non pas pour l’appartement en lui-même (qui était tout de même bien), mais pour l’endroit. Et cet endroit, il ne serait pas pour moi.

J’ai envoyé un dernier mail à ORPI le samedi, comme une bouteille à la mer, pour dire ma déception, et également mon incompréhension face à cette situation. Ils m’ont répondu, un mail assez court, d’où je ne retiens que cela : 

Sachez que nous comprenons votre déception mais malheureusement votre dossier ne remplit pas les conditions requises par l’assurance loyers impayés.

et ça : 

Il ne s’agit nullement de ne pas tenir compte des souhaits de nos clients mais la législation actuelle imposant le non cumul des garanties pour les bailleurs et les contraintes que nous imposent les assurances loyers impayés rendent la tâche plus difficile.

Non, je ne pense pas que tu ai compris ORPI, mais je pense que tu t’en fous, car au final, nous n’étions que des locataires, et la somme que nous allions t’apporter était bien trop faible pour se décarcasser pour nous. Je doute que s’il s’était s’agit d’une vente, l’enjeu financier étant bien différent pour toi, tu aurais sûrement trouvé la force de conviction nécessaire pour faire plier l’assurance… mais je me trompe sûrement…

Question de timing…

Le pire, si je peux m’exprimer ainsi, c’est que cet appartement, nous aurions pu l’avoir, si nous avions fait preuve de patience. En effet, ce dernier n’était à prendre qu’à partir de fin juin, donc aucune urgence si ce n’est celle de vouloir être les premiers. Si nous avions attendu, pour visiter autre chose, réfléchir, ou si nous avions eu connaissance de ces histoires d’assurance qui ne tolèrent pas les acomptes, nous aurions attendu pour rendre notre dossier… en MAI ! Nous aurions alors rendu les mêmes documents à l’exception des fiches de paies, qui auraient été celles de février, mars et avril. Exit celle de janvier, exit l’acompte, ils n’auraient rien vu et tu sais quoi ? Ils nous l’auraient filé, finger in ze nose. C’est fou, le timing…

L’ironie dans cette histoire

 Après ça, j’étais persuadée qu’on ne trouverai plus jamais quelque chose « d’aussi bien », un peu comme si c’était l’appartement de ma vie. Pourtant, on parle juste de location, d’une situation, nous concernant, qui n’est supposé qu’être temporaire, car notre vrai projet est d’acheter, parce que l’envie est là et forte.

Seulement voilà, ne connaissant pas du tout l’Essonne, j’ai peur de me retrouver dans une ville qui au final ne me plait pas et d’y être coincée car j’y aurai acheté… Alors, nous avons décidé d’être raisonnable, et patient, puisque nous avons tout notre temps, et de louer d’abord dans un endroit qui nous semble bon vivre, pour y acheter si l’impression est la bonne au fil des mois ou de quelques années d’habitation. 

Alors, cet appartement, c’était une aubaine car le quartier semblait être un endroit assez paisible pour s’y poser de manière plus durable dans le temps, le quartier étant un quartier pavillonnaire nous aurions pu songer plus tard y acheter, quand l’occasion se présenterai, sans pression, sans partir très loin…

Et c’est là que j’ai trouvé une annonce, sur un logement, un peu plus petit, mais situé 1 rue plus loin… Mis en location par des particuliers, nous sommes allé le visiter, et nous avons retrouvé exactement ce même cadre de vie, puisque comme je te le dis, c’est 1 rue plus loin… Ajouté à cela un appartement certes moins grand, mais pratique et jolie, une résidence tout aussi calme, une propriétaire ADORABLE, et des frais d’agences en moins, et voilà que nous avons trouvé notre futur logement.

Si la loi du « un mal pour un bien » existe, alors c’est là qu’elle entre en action. Nous avons raté un appartement pour un autre, qui est aussi bien, voir plus avantageux sur certain point, et l’histoire se fini bien donc.

Oui, mais…

Que penser d’ORPI, et de son assurance (dont hélas j’ignore le nom), et ses « conditions » dont tout le monde ignore l’existence, mais qui verrouillent de manière malhonnête la location de biens immobiliers ? Car jamais je n’ai trouvé d’information sur la vérification d’acompte sur salaires sur les fiches de paies, encore moins sur la possibilité de refuser un dossier pour cette raison.

Il semblerait que cela soit tout simplement un « abus » de pouvoir des assurances, auxquels les agences -donc dans ce cas précis ORPI- sont contraintes et forcées d’accepter les conditions. Encore une fois, je comprends le positionnement d’ORPI, qui ne peut pas prendre le risque de louer un bien après le refus de l’assurance de prendre en charge les éventuels impayés. Mais, ne serait-il pas plus honnête dans ce cas de faire apparaître cette condition dans la fiche à remplir et où on demande la liste des documents ? Car si je ne m’abuse, il est bien précisé certains points aux potentiels locataires qu’ils doivent être sûr de remplir avant de faire perdre leur temps à tout le monde dans des visites et dossier comme :

  • les 3 fois le loyer (je me répète, je sais)
  • ne pas avoir de retenus sur salaire du genre « j’ai pas payé les impôts alors ils prennent à la source »
  • ne pas avoir eu d’impayé de loyer, cf les quittances

Ces informations sont connues, mais elles sont également fournies. Alors, dans la mesure où j’aurai été informée, j’aurai soit attendu, soit pas visité, au choix. Mais là, c’était du temps, de l’espérance, puis des larmes, pour rien.

Il est tout de même fou de se dire qu’en plus de ça, la demande d’acompte est somme toute légitime et logique vu le mois où il est demandé, juste après les cadeaux et pendant les vacances (et montrerai plutôt une bonne gestion financière pour ne pas se retrouver dans l’incapacité de voir le loyer payé)… les mois suivant ne montrant aucun acompte demander, la logique parle d’elle-même. Mais l’assurance et ORPI ne font preuve ni de logique, encore moins de sentiments.

Nos avons été écarté de ce bien, sans la possibilité de proposer des garants, ou le Loca-pass, ce qui me semblait la moindre des choses.

Pareillement, je trouve qu’ORPI a fait preuve de beaucoup de zèle, car s’ils avaient vraiment voulu bien faire :

  • ils nous auraient rappelé, comme ils étaient censé le faire, sans nous laisser attendre, et les rappeler inlassablement [ce qui déjà prouvait qu’il y avait baleine sous caillou] ;
  • ils auraient étudié notre dossier AVANT de le transmettre à l’assurance, et ainsi auraient pu voir cet Ô COMBIEN INFÂME acompte de malheur [ouh le vilain] ;
  • ils auraient pu nous prévenir (genre un peu de respect toussa), et proposer une alternative, une solution EN AMONT. Genre « vous z’auriez pas un garant ? » au hasard. Et là BIM tu présente le loca-pass du boulot, et BAM t’as l’appartement, et BOUM ils ont leur pognon et nous on est content.

 

En gros, BORDEL DE MERDE : ORPI T’AURAI DU FAIRE TON BOULOT. YOU HAD ONE FUCKIN’ JOB !!!

hasta la vista

 Orpi, c’est fini ♫

C’était pas difficile de faire de nous des gens satisfaits. Mais c’était le cadet de leur soucis.

C’était pas difficile de prendre le temps de nous recontacter, nous en parler, et nous proposer des solutions. Mais c’était le cadet de leur soucis.

C’était pas difficile de comprendre que notre projet, louer pour par la suite acheter, sous-entendait que si tout s’était bien passé, on aurait fait sûrement appel à leur service pour trouver une maison, et là ils auraient touché un plus gros pactole. Mais ça leur ai pas venu à l’esprit.

Là où tout aurait pu se dérouler sans accro (comme un bon plan digne d’Hannibal), tout a capoté, foiré lamentablement. Mais si j’étais très en colère contre eux après cette déconvenue, avec le recul je suis bien contente de ne pas avoir eu ce bien, ni donné mon argent à ces incompétents personnes sans foi ni loi. Au lieu de ça, je vivrai une rue plus loin, dans ce même endroit où je me sens déjà bien vivre, sans les contraintes, la rigidité, la froideur et le côté impersonnel d’une agence, pour la chaleur d’une propriétaire faisant preuve d’un peu d’humanité dans ses affaires. Le Mini-geek a validé cet endroit, et n’attend plus que d’y commencer sa nouvelle vie, et moi aussi.

Alors, à toi que me lis, si jamais tu as dans l’ambition de louer un appartement prochainement, et que dans tes recherches tu tombes sur ORPI, à défaut de te dire de ne pas aller chez eux [même si entre nous, si tu décidé par le biais de cet article de ne pas regarder leur annonces, dis-toi que c’est un peu comme si tu sauvais un chaton-mignon de la noyade – si si !!], je te dirais au moins d’être avisé et vigilant concernant tes fiches de paies, et que si tu as fait une demande d’acompte un jour, veille à ce que cela ne se sache jamais : MOTUS et BOUCHE COUSU !

Après cette drôle d’histoire, je te laisse, la future-potentielle-ex-mauvaise-payeuse-de-loyer à un déménagement à préparer ;)

 

 

Zelle
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