Petits bouts de vie

Cela fait un moment que je songe à reprendre l’activité de mon blog, parce que la liste des choses que je pourrais y écrire est longue comme mon bras, mais j’ai aussi pendant tout ce temps, songé à l’arrêter définitivement. Parce que, faute de temps et/ou d’envie, ce blog aurait pu rester à l’abandon encore loOoOoOoOongtemps.

Pourtant me revoilà ! Je n’ai pas vraiment de raison à cela, si ce n’est que j’ai l’envie d’y écrire de nouveau, que cette envie est assez forte pour que je m’y remette vraiment, mais aussi parce que j’ai enfin la possibilité de me dégager un peu de temps pour ça.

Alors, avant de reprendre avec toutes les choses que j’ai envie de partager, avant de dépoussiérer mes brouillons, j’ai envie de faire un petit retour sur toutes mes petites et grandes péripéties, joyeusetés et déceptions, qui ont jalonné ces derniers mois dans mon quotidien, mais aussi un pas en avant sur de quoi demain pourrait être fait.

Des bonheurs passés…

9 mois d’Elle

Ma jolie poupée, ma Mangounette, ma Princesse, ma Bidibouille, cette petite merveille de l’Amour, continue de me faire tomber amoureuse d’Elle de jour en jour. Voilà maintenant 9 mois aujourd’hui qu’elle émerveille toute notre famille, c’est si long et si court à la fois…
Je suis d’une objectivité sans faille bien entendue, et je ne craque absolument pas parce qu’elle a toujours de grosses joues à bisous et un sourire à tomber, non non. Je la trouve fabuleuse, chaque jour offre son lot de nouveauté, et je redécouvre combien les bébés progressent et changent vite. Elle qui était encore si petite, la voilà capable de se retourner à sa guise, de ramper comme un commando, de saisir les objets de manière bien volontaire, de les passer d’une main à l’autre tel un jongleur. Elle adore faire bravo pour tout et n’importe quoi, même seule dans son lit, comme ça. Elle se découvre, est en admiration devant ses petites mains potelées, se sourit devant le miroir devant ce bébé parfait, adore quand je chante les marionnettes et tente avec ses petites mains de faire de même. Elle adore être tenue debout et sautille à tout va sur ses deux petites jambes bien musclées. Dès que son père, son frère ou moi-même entrant dans son chant de vision, son visage s’illumine.
Elle qui semblait si sauvage avec les visages peut familier il y a encore 2 mois, apprend à faire confiance, et à se laisser porter par d’autre bras.
Elle rit, elle pleure, elle rigole comme une follette, elle cri aussi. Elle affine son caractère bien trempé et montre ses exigences. Elle joue le tyran à la maison et sait déjà ce qu’elle aime ou non. Elle déteste qu’on la manipule, n’aime pas les massages ni qu’on la touche de trop, voudrait vivre nue, hurle dès qu’on l’habille. Elle boude les biberons de lait sauf tôt le matin et au dîner (mais pour des petites doses seulement), nous admire manger avec de l’envie dans son regard, boit un peu d’eau au gobelet, en fout la moitié par terre.
A côté de cela, elle prend doucement un rythme de croisière, fait des siestes (toujours courtes hélas et souvent anarchique), et dort de très belles nuits sans réveil. En revanche fini la marmotte, fut un temps elle dormait jusque 10h parfois, mais c’est du passé ! Si elle se réveille vers 7h pour manger, il y une chance sur 2 qu’elle se rendorme ensuite, et jamais pour bien longtemps (ou alors si, mais pour ça il faut qu’elle s’endorme à 22h30 passée lol).
Elle mange du fait maison comme de l’industriel sans chouiner, elle s’adapte de mieux en mieux à ce qui l’entoure, toute curieuse qu’elle est, et n’a de cesse de vouloir s’émanciper de nos bras pour courir où bon lui semble. A trop vouloir marcher vite et griller les étapes, j’ai peur qu’elle ne sache pas se déplacer avant un bon bout de temps autrement qu’en rampant lol pourtant le 4 pattes se profil, elle apprend à se mettre sur les genoux pour se balancer et tente de se mettre assise seule, alors qu’elle ne tient pas encore bien l’équilibre. Elle a déjà 3 petites quenottes toutes mignonnes, qui lui donne un air adorable. Elle n’arrête pas de parler, elle pousse des cris à tout va pour attirer l’attention… Bref, une Bidouille charmante, un peu pressée qui grille les étapes, mais pleine de joie de vivre.

Un Mini-geek attentionné et travailleur

Mon Mini-geek prend pleine conscience de la présence de sa soeur, et réalise que celle-ci est totalement fascinée par lui. C’est simple, il n’a besoin de rien faire pour qu’elle rigole. Alors soit il a une tête de clown (ce qui n’est pas totalement faux), soit c’est juste parce qu’elle sait que ce petit homme est un farceur, et il lui suffit d’apparaître dans son champs de vision ou d’entendre sa voix pour qu’elle s’excite et le dévore du regard. Une façon de lui témoigner déjà de l’amour, une affection particulière, que ce dernier lui rend bien. Il aime de plus en plus passer du temps avec elle, va la voir dès qu’il rentre de l’école, lui raconte sa journée, joue avec elle par-terre, lui fait des tonnes de bisous, danse pour elle, et je vois déjà la complicité s’installer. Je voulais que mon fils ne soit pas seul, je lui voulais un frère ou une soeur, et je ne regrette pas tant ce spectacle me ravie.
A côté de ça, il a fait une excellente année scolaire, son bilan m’a rempli de fierté, il a également fait un progrès énorme sur une difficulté qui le suivait depuis trop longtemps , et je suis très fière de lui, de ses efforts et des résultats qu’il mérite amplement.
L’ombre sur le tableau ? Il n’est en revanche pas très sage à la maison ! Chez les autres et à l’école il est parfait, ici en revanche, il râle pour un rien, répond, et nous prend parfois pour ses copains. Il va avoir 9 ans mais il se prend trop souvent pour un adolescent. Je passe beaucoup de temps à le recadrer, le punir, tout comme j’essaie de lui apprendre à cesser de se plaindre, car il ne manque de rien, mais voudrait tout tout de suite (étonnant à 8 ans ? lol). C’est un travail difficile que de lui apprendre que tout ne lui est pas dû, que certaines choses se méritent, que tout ne s’achète pas aussi, mais je continue à persister et, avec son grand cœur et son bon fond, je sais que cela finira par porter ses fruits.

Fast and furious

Me voilà, Sabrina, 36 ans tout juste, inscrite à l’auto-école ! Il en aura fallut du temps. Il faut dire qu’avant, je n’en avais pas le besoin, puis quand j’en ai eu besoin, je n’avais pas le temps, ou pas l’argent. Aujourd’hui, si j’ai relativement plus de temps, j’ai profité de mes heures de CPF pour budgétiser une partie de mon permis. Et bonne nouvelle, cela me fait faire une grande économie !
Débutée au mois d’avril, j’ai obtenu avec succès mon code le 29 mai, et, c’est officiel, j’ai réussi mon examen du permis ! Passé mercredi 18 juillet, il m’aura fallut attendre vendredi 20 pour pouvoir l’annoncer officiellement à mes proches, mais j’avais déjà la réponse le jour même par mon moniteur… Un soulagement, une joie, une fierté aussi, je n’avais ni l’envie ni l’argent à investir si j’échouais le code ou le permis. Je me suis donnée les moyens de réussir tout du premier coup, c’est chose faites ! Je suis même agréablement surprise par mes résultats à l’examen (oui je suis le genre à toujours penser échouer après un examen ou entretien, même quand c’était nickel !). Reste maintenant l’achat d’un véhicule pour pouvoir pratiquer, mais bordel, arrêtez tout, j’ai le permis quoi !!!

Des sorties entre amis…

J’ai fait mon premier escape game de l’année, et post-grossesse, début mars avec des amis, et c’était comme d’habitude : une expérience génial ! Je crois que c’est officiel, nous sommes un groupe qui fonctionne à merveille (sans vouloir nous jeter des fleurs), à nous 6 aucun escape game ne nous résiste ;) s’en est suivi un restaurant avec une fontaine chinoise, c’était gourmand et je retenterai bien l’expérience, mais dans un autre restaurant en revanche ! Une journée qui a fait du bien, où je n’étais plus juste une maman de deux enfants, et ça fait un bien fou, une bulle d’oxygène nécessaire. Du coup, nous avons remis ça le jour même de mon anniversaire, le 7 juillet, et là encore nous avons triomphé (non mais on est trop balèzes !). Ce fut une journée vraiment chouette, comme je les aime, avec des gens que j’apprécie, où on a rit, très bien mangé (j’en reparle très prochainement d’ailleurs), bref, la joie de se voir, et l’envie de remettre ça vite.

…ou entre amoureux

Elles sont rares les occasions de sortir entre amoureux, mais pas inexistantes. Nous profitons dès que possible que Chloé soit gardée par ma mère pour sortir, et ainsi nous avons pu faire 2/3 restaurants ensemble, prendre un verre, et même découvrir une enseigne que j’ai juste adoré : Siseng. On y mange des bao-burgers originaux et gourmands, et c’est juste délicieux. Je projette déjà d’y retourner avec nos amis, mon mini-geek souhaite également s’y rendre, bref une adresse que je garde pour d’autre occasion et dont j’espère reparler ici aussi.

Roland Garros 2018

Petit rituel chaque année, ma tante m’offre une place pour assister ensemble à Roland Garros pour mon anniversaire ! Cette année n’a donc pas fait exception, et c’est avec joie que j’ai retrouvé le court Suzanne Lenglen. Pas de match de folie en revanche, mais une superbe journée de mai où il a fait très beau et chaud (alors que pourtant les jours précédents et suivant était bien moches). Ma journée aura été en revanche écourtée car c’est ce matin même que je passais mon code, et j’apprenais à 16h lors d’une pause entre deux matchs que je l’avais obtenu. Une superbe journée donc ;)

36 bougies

C’est donc le 7 juillet dernier que je fêtais mes 36 ans. Pas un chiffre vraiment symbolique en soit, mais c’est tout de même le moment où on sent qu’on est plus proche des 40 que des 30 et moralement ça met un coup !
Heureusement, j’ai vite oublié ce petit coup sur la tête grâce à cette journée entre amis à nous amuser, puis une soirée avec ma famille venue fêter ça sur le pouce à la maison, et tout les cadeaux encore une fois indécent que j’ai reçu.

 

Une thalasso pour recharger les batteries

Le dernier week-end de mai, mon fiancé (oh j’aime ce mot) et moi sommes partis en thalasso à Pornichet. 3 jours 2 nuits sans mes enfants, sans ma Bidouille, et si c’était dur les premières heures, c’était incroyablement bon de partir, voir la mer, n’être que nous deux, sans se soucier de ma fille, de mon fils, penser à nous, à ce qu’on va manger, et surtout se faire chouchouter. Quelle expérience ! J’avais beaucoup d’apriori, mais au final, je ne peux que recommander la thalasso aux jeunes parents ou juste quand on est très très fatigués ! J’ai pu me détendre totalement, sous les soins balnéo ou les mains douces et expertes présentes. Mon fiancé m’a même offert un modelage le jour de la fête des mères de 50 min, et si je ne sais pas à quoi ressemble le Paradis, c’était peut être un avant-goût ;)
Ce fut un moment de retrouvaille aussi, car s’occuper des enfants, la maison et le rythme de dingue de mon fiancé avec son travail, j’ai parfois l’impression que nous n’avons plus le temps (ou l’énergie) pour être ensemble, alors ce fut précieux, salvateur, romantique…. bref une parenthèse dorée. Vivement la prochaine !

Un week-end à Village Nature

En janvier, nous sommes allé un week-end à Village Nature, le Center Parc de Marne la Vallée, et c’était la première escapade de ma Bidouille ! Contre toute attente, elle s’est très bien acclimatée, les nuits ont été très bonnes (à l’époque c’était encore en rôdage), contre toute attente elle s’est montré très flexible, mais en revanche, la piscine l’a laissé de marbre lol elle était limite blasée, en gros pour elle ça n’était pas plus intéressant que son bain. Pas de pleurs, mais pas de cris de joie, de la détente, mais sans plus ! De notre côté, nous avons adoré l’endroit, seul bémol : la météo ! Janvier oblige, il faisait froid, et pluvieux de sucroît. Nous y retournerons dans les beaux jours histoires de profiter d’avantage car l’endroit regorge d’activités pour les enfants et les familles en extérieur, mais encore faut-il que le temps soit de la partie ! Mais ce fut un moment très agréable.

Une week-end à Wimereux

Un peu à l’arrache, en profitant des jours posés par mon fiancé, nous sommes parti sur la Côte d’Opale voir sa famille fin avril. C’est toujours un moment hors du temps de leur rendre visite, avec la petite tout avait une saveur différente. Elle s’est montré difficile les premières heures puis docile, le seul soucis étant le couchage et les siestes, où elle s’est montré difficile, voir terrible un soir où nous sommes aller dîner au restaurant. C’est là que nous avons commencé à réaliser que lorsque nous brisions son rythme le soir pour le coucher, et rations l’heure, nous entrions dans une spirale infernale lol
Maintenant les choses se sont tassées, le rythme est bien meilleur, même si parfois il lui arrive de ne pas dormir avant 22h30, alors que l’heure de coucher est entre 20h et 20h30 o_O (mais, heureusement, pendant tout ce temps, souvent elle s’amuse dans son lit… et récupère le matin !).

Des réalisations gourmandes

Je pense que tout le monde est au courant maintenant, mais j’adore pâtisser, et dernièrement, réaliser des gâteaux divers et variés. Et comme je suis entourée de personnes encourageantes, j’ai la chance d’avoir autour de moi des gens prêt à me confier la réalisation de leur gâteau. Du coup, je m’exerce quand j’ai du temps libre, et je réalise des gâteaux pour les gens que j’apprécie ! Je m’améliore sur la présentation, et le goût, et je suis assez fière de mes dernières réalisations je l’avoues.

Une Nounou pour ma Jolie Poupée

Pour des tas de raisons, nous avons décidé de faire garder notre Jolie Poupée, et il a donc fallut chercher une assistante maternelle. Si cette mission semblait difficile, c’était sans compter sur l’aide d’une voisine, et voilà qu’en un tour de main nous avons trouvé LA Nounou parfaite. Un peu loin à pieds (mais une fois la voiture acquise ça sera plus simple), mais elle m’a tellement plu que c’est elle et pas une autre. Elle est douce, franche, drôle, bavarde, rigolote, zen, elle a une très jolie maison et un très beau jardin, une famille charmante, elle ne cache rien, on joue carte sur table, bref une personne aussi droite que professionnelle. Chloé s’est très vite laissé porter, et je crois qu’elle y sera très bien. L’adaptation a commencé fin juin, pour une garde de quelque jours en juillet avant le début de la garde classique sur septembre. Cela me fait à la fois bizarre, et du bien, et surtout, m’a permis d’avoir un peu de temps notamment pour le permis, et pour moi aussi. Pour le moment mademoiselle fait une crise quand je la laisse, et quand je reviens, mais dès que mon visage disparaît du sillage, plus un mot. Je crois qu’elle me fait comprendre à sa façon qu’elle n’est pas très très d’accord que je la laisse et me le fait payer, mais à la rentrée elle aura un rythme régulier et je pense qu’elle s’accommodera parfaitement !
Une grande étape pour elle donc, et pour moi aussi.

Des déconvenues…

Au niveau professionnel

Depuis que je ne travaille plus, puis avec ma grossesse et ma nouvelle vie de famille, mes priorités ont grandement changé. Je ne me vois plus imposer de nouveau un rythme de vie fatiguant et contraignant à mes enfants, en les levant tôt le matin et en les récupérant tard le soir, sans profiter d’eux. J’ai envie de les voir grandir, de partager plus, mais aussi de leur offrir plus de souplesse. En effet, fut un temps, je devais lever mon mini-geek à 6h du matin pour le déposer au centre à 7h et le récupérer entre 18h et 19h selon le travail et les transports. Un rythme usant alors qu’il n’avait pas 3 ans.
Aujourd’hui, je ne veux plus de ça, ni pour lui, encore moins pour elle. Au départ, il était question que je me mette en congés parental pour les 3 prochaines années pour m’occuper de ma fille (et par extension, mon fils). Notre situation financière nous permettant ce « luxe » je pensais pouvoir le faire.
Mais la réalité m’a rattrapé : je n’aime pas être mère au foyer. M’occuper de mes enfants oui, mais j’ai besoin malgré tout d’une activité, de faire quelque chose, de sortir, rencontrer des gens… bref de travailler !
Alors, je me suis inscrite au permis pour me donner les moyens de me déplacer et ainsi travailler aux alentours par la suite.
Mais… de petite réflexion en petite réflexion, une idée a germée… et aujourd’hui je réfléchi à une autre solution, me permettant de travailler de chez moi et ainsi concilier mes horaires et ma vie de famille, comme je l’entends.
Cette petite idée qui au départ n’a été soulevé que « comme ça » par des proches il y a des mois, a fini par faire échos : les démarches pour réfléchir à la faisabilité d’un tel projet se sont naturellement lancée.
C’est après avoir eu des RDV ici et là, des réunions d’information, et potassé le sujet, que le verdict est tombé : pour mener mon projet, je dois retourner à l’école.
J’ai besoin d’être diplômée en ce sens, et mon Bac +4 en RH ne me servira à rien. Cela me fait peur, mais en même temps, il s’agit là d’une reconversion professionnelle, un projet familiale, de vie, d’envie, et je veux me donner les moyens de le réaliser, car si j’attends le bon moment, si j’attends d’être sûre, je vais sûrement passer à côté de quelque chose et regretter. Et je n’ai pas envie de regretter. Je veux tenter l’aventure. Je n’ai pas de contrainte dans le temps, et je suis soutenue moralement et financièrement par mon fiancé, alors pourquoi attendre ?
Pour la rentrée, je m’étais donné 4 objectifs : avoir mon permis et un véhicule, trouver une assistante maternelle pour garder ma fille, trouver un emploi à mi-temps, et m’inscrire à une formation adulte sur l’année, pour pouvoir travailler le soir ou le week-end ces nouveaux cours.
Si j’ai réussi le permis, la voiture est en cours, et la garde de Bidouille réglée. Seulement la formation adulte est extrêmement onéreuse. Et, entre le permis, puis l’achat de la voiture (et l’achat de l’appartement y’a presque 1 an maintenant, et la naissance de la petite), je ne peux pas payer une telle somme à ce jour (entre 6000€ et 1000€ selon l’école, la méthode…. voilà voilà).
La mort dans l’âme, je me suis résignée à cette idée, et moi qui me voyais déjà prendre des cours, pour commencer mon activité d’ici la rentrée 2019, je vais reprendre le travail pour économiser et m’inscrire à la rentrée 2019. Mon projet, lui ne verrait donc le jour qu’en 2020 si tout se déroule sans accro.

C’est loin, très loin, et cela m’a longuement minée (et me mine encore) de devoir repousser, alors que j’avais déjà beaucoup avancé sur cette réflexion. Je sais que ce n’est que temporaire, que je n’abandonne pas cette idée, et que d’avoir du temps pour la mûrir ne peut qu’être positif, mais je reste déçue. Je n’y peux rien, c’est ainsi, ce n’est pas une fatalité en soi, juste plus long que prévu.

Et c’est ce projet un peu fou, ses contraintes financières aussi, qui m’amène à reporter également un autre projet qui lui, me tient énormément à cœur et qui pour le coup, d’une source de joie et bonheur est devenue une source de conflit et de chagrin.

Au niveau personnel

Le mariage… le nôtre. Oui, parce qu’être fiancée c’est bien, mais si ce n’est pas pour se marier, alors pourquoi faire ? Nous parlions mariage (= comprendre JE parlai mariage, et il écoutai), avant de remettre en question mon projet personnel et mes délais.
La réflexion avait commencé, sur ce que nous souhaitions, ne souhaitions pas. J’avais déjà fait le tour des salles à proximité, me suis renseignée pour une robe de seconde main, fait le tour des bijoutiers sur internet, des prix des alliances, pensé au thème du mariage, la décoration, au traiteur et nos idées de repas, à l’animation, été chercher les papiers à la mairie, démarré la liste des invités, réfléchi au budget moyen en fonction de tout ça, et j’ai halluciné devant le coût moyen que cela peut avoir… Non mais pourquoi c’est aussi cher de se marier sérieusement ? 
Vu notre situation actuelle c’est un peu compliqué de se donner un budget aussi « large », car 1) je ne travaille pas [encore] 2) je dois financer une formation qui coûte un bras [pour 2019]3) nous devons acheter une voiture [pour septembre au plus tard] 4) il faut vivre, manger, habiller nos Gremlins, profiter de la vie, et il n’est pas question de se mettre en difficulté pour se marier.

En gros, c’est compliqué. La question du « et si on reportait en 2020« . s’est imposée d’elle-même. C’est là la solution, la seule à vraie dire, qui nous permettrait de pouvoir réaliser tout les projets en cours sans nous mettre dans une situation financière difficile, ni nous obliger à faire un mariage sans le sou et où nous ne pourrions pas nous offrir certaines choses qui nous tiennent à cœur.

2020… C’est loin. Au début je n’ai pas voulu me laisser abattre, après tout, plus on a de temps pour bien faire, mieux c’est. J’ai donc continué à me renseigner en me disant que ce n’était pas du temps perdu mais… je suis seule à y réfléchir, lui ne se projette pas aussi loin, et à d’autre choses en tête, et un mariage se fait à deux. Alors oui, c’est loin, je ne peux pas lui en vouloir, surtout vu tout ce qu’il a à penser avec son travail en ce moment, mais ce sentiment de solitude a fini par gâcher ma joie pour rendre tout cela triste.
Et se marier, c’est tout sauf triste, non ?
Alors, pour me préserver de cette déception, j’ai rangé mon classeur que j’avais acheté pour mon mariage (et en plus j’ai galéré pour le trouver ce classeur, un classeur hyper basique quoi !), et arrêté de regarder, de chercher, d’y penser. Je me concentre sur les choses importantes, j’ai mis mon énergie dans mon permis –et cela a fonctionné– je garde le reste pour trouver un emploi dès la rentrée, et je vais ensuite mettre des sous de côté et continuer de réfléchir à mon projet professionnel, à ce que je peux mettre en oeuvre dès à présent pour y parvenir au mieux dans les délais imparti.
Et le mariage…ça sera pour plus tard, un après que je ne connais pas encore.
Bref, je suis une fille, je suis chiante, et je l’assume ! Et un jour je serai une Madame chiante c’est tout ce que je me souhaite !

Et puis demain…

Ses premières vacances

Même si ce n’est pas son premier séjour hors d’ici puisqu’il y a eu notre week-end à Wimereux et à Village Nature, c’est là son premier été et ses premières vacances donc. Pour cela, nous nous rendrons 2 semaines à Portiragnes en famille, à côté de la mer pour ses premiers châteaux de sable et des journées piscine et rigolade, des balades à vélo, deux semaines hors du temps à profiter tous ensemble. J’ai drôlement hâte d’y être, même si cela demande beaucoup d’organisation dès maintenant sur l’inventaire de la demoiselle. 

L’achat de notre première voiture

Maintenant que le permis est en poche, il nous faut un véhicule, alors nous sommes en pleine prospection, et l’idée de bientôt reconduire mais en solo m’angoisse autant que cela m’enchante. J’espère juste que nous n’acheterons pas de voiture dans trop longtemps car plus le temps passe, plus ma dernière conduite semble loin, et moins je serai en confiance seule face au volant et la route. Je dois pourtant me faire confiance, j’ai réussi mon examen sans difficulté majeur si ce n’est le stress à combattre, mais l’idée d’être sans moniteur à mes côtés … ça me fait peur. Mais quand faut y aller…. alors vivement la voiture qu’on puisse sortir librement !

Ses 9 ans

Alors que ma fille a 9 mois aujourd’hui, mon fils lui va sur ses 9 ans le 3 août prochain. 9 ans déjà…. Le temps passe site vite, mon bébé d’amour est un grand bonhomme.. Je ‘ai toujours pas acheté son cadeau (shame on me) mais j’ai prévu quelque surprise pour le jour de  son anniversaire et réfléchit déjà à la date pour son anniversaire en famille début septembre et quel gâteau confectionner cette année ;)

Voilà un peu où j’en suis en ce moment. Voilà de quoi ces derniers mois ont été principalement fait. Le blog va pouvoir reprendre une activité normal, et moi je file démarrer mon week-end qui s’annonce festif !

Belle journée à vous et à très vite,

Zelle
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