Steins;gate : l’animé

La semaine dernière, je t’ai fait mon retour sur Steins;gate, visual novel sortie sur la PS Vita et que j’ai beaucoup aimé. Maintenant, je te parle de l’animé, et autant te prévenir de suite, mon avis est beaucoup plus mitigé !

Entre le moment où je finissais la suite directe, à savoir Steins;gate Zero, et maintenant, apparaissait dans le catalogue déjà bien étoffé de Netflix l’animé qui retrace le premier épisode.

Prenant le partie de raconter la même histoire, avec les mêmes problématiques, mais en terminant sur une fin précise (dessin animé oblige), j’ai été bien entendu tout de suite attirée par l’animé, et l’Amoureux n’ayant pas joué au jeu, c’était l’occasion de lui faire découvrir en lui évitant de jouer.

Pour celles et ceux qui ne sauraient pas de quoi il en retourne, voici le synopsis :

Dans un quartier d’Otaku à Akihabara, un groupe d’amis modifient leurs micro-ondes de manière à en faire un dispositif qui leur permet d’envoyer des messages écrits vers le passé.
Une organisation, CERN, a mené différentes recherches à propos des voyages temporels.
À présent, le groupe, ayant effectué plusieurs expériences diverses, doit absolument éviter de se faire capturer par cette organisation qui les perturbent en les traquant…

Je ne vais pas m’attarder sur l’histoire, cette dernière étant la même donc que le visual novel dont j’ai parlé ici, mais résumer mon sentiment en le visionnant. J’ai été très déçue.

Un manque de rythme flagrant

L’animé est beaucoup trop lent. Pourtant, de ce que je me souviens, lors du début du jeu, ce dernier peine à se lancer, nous donnant se sentiment de ne rien piger à ce qu’il nous arrive, pour pouvoir ensuite nous expliquer la situation en même temps que Rintaro comment à comprendre. On est perdu avec ce dernier, est pour cause, on l’incarne. Donc au final, cela n’est pas bien gênant de devoir « subir » l’action avec lui, et découvrir en même temps le propos de Steins;gate.

Le problème de l’animé est qu’il s’agit de visionner une histoire, non pas la vivre. Et ça fait toute la différence. On a le sentiment d’être complètement largué dans une histoire où des épisodes se succèdent sans vraiment savoir où on veut en venir, et il faudra attendre pas loin de 10 épisodes pour enfin voir se dessiner la trame principale de l’histoire, et au fur et à mesure, ses véritables enjeux, jusqu’à comprendre le début de l’animé (enfin ça, on le comprend à la toute fin…).

Du coup, je m’interroge : les gens ne connaissant pas le jeu vidéo, et qui ont voulu regarder l’animé, ont-ils seulement survécu aux premiers épisodes, et été assez patient pour regarder jusqu’au bout ? Car je ne serai pas étonnée que les gens décrochent bien avant. L’amoureux me l’a dit lui même, s’il s’est accroché c’est parce que je lui avais déjà parlé de l’histoire, et qu’il savait que j’avais apprécié. Il voulait donc comprendre et partager cela avec moi. Il est courageux, je sais ;)

Un Charadesign presque comme le jeu…

Car même si c’est assez similaire, ça n’est pas pareil. Et comme il faut donner vie aux personnages, on sent très vite une animation pas parfaite, et un charadesign finalement bâclé. J’ai été très déçue car je trouvais le visual novel beau à regarder, mais l’animé est clairement en deça. Dommage.
Attention, je n’ai pas dit que c’était moche non plus, mais disons qu’on était en droit d’attendre mieux ; moi, j’attendais mieux.

Une histoire, une fin, un partie prit…

…qui n’est pas le mien. Alors bien sûr, c’est très compliqué de choisir une seule fin et contenter tout le monde. Mais je n’ai pas aimé que le choix soit porté sur la facilité, et le happy end. Pour avoir fait presque toutes les fins possibles, j’aurai imaginé quelque chose de plus sombre, moins embellie… quitte à faire une suite qui pourrait arranger les choses ! Et même s’il existe une suite sous forme d’OAV, elle n’est pas indispensable pour terminer l’histoire, puisque l’animé a une vraie fin.
Ce n’est que mon avis, mais au pire, j’aurai trouvé cela cohérent de nous en dire un peu plus sur les fins alternatives qu’auraient pu choisir Rintaro, à défaut de pouvoir les avoir forcément, mais cela est carrément totalement éludé. Pourtant, il fait les mêmes choix que ceux qui nous sont imposés dans le jeu, mais j’ai eu la sensation que c’était bien moins difficile pour lui de faire ses choix pourtant si lourd de conséquence, que pour nous en tant que joueur qui souffrons à chaque choix du mal que cela va engendrer, sans vraiment savoir si la finalité en vaudra la peine (et si on se plante de fin, on aura même fini par se dire « tout ça pour ça !).

Ce sont toutes ces raisons qui font que oui, l’animé Steins;gate m’a déçue, et pour être honnête, si je n’avais pas joué au jeu avant, je pense que je n’aurai jamais eu la patience de regarder jusqu’au bout.

Reste que l’histoire fonctionne toujours aussi bien, et mention spécial pour la bande son, identique à celle du jeu qui était sublime, chose que j’ai oublié de souligner.

Steins;gate n’est donc pas un animé incontournable et je ne le conseille qu’aux Otaku et féru de japanimation qui n’ont plus d’autre animés sous le bras à regarder.

 

Zelle

 

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