Les vacances touchent à leur fin, le blog reprend doucement du service, et voilà déjà un petit article coeur chamallow pour débuter, une petite parenthèse de pré-rentrée.
Samedi matin, mon petit homme de ma vie me revenait après 3 semaines de vacances. Trois longues semaines, pendant lesquelles je n’ai pas passé un jour sans penser à lui.
Lui, si indépendant et si heureux pendant ces 3 semaines passées auprès de sa famille paternelle, tellement « absent » de ma vie que j’avais peur qu’il ne soit un peu déçu en passant le seuil de la maison, où ne se trouverai pas ses cousins qu’il adore et avec qui il a passé 3 semaines de folie et ou le retour signifiait la fin des vacances, la reprise du quotidien épuisant et bien moins marrant.
Au lieu de ça, il m’a gratifié de son plus beau sourire, m’a dit qu’il avait hâte de me revoir, et m’a serré si fort dans ses petits bras que rien que d’y repenser lorsque j’écris ces lignes, j’en ai les larmes aux yeux.
Il m’avait manqué, bien plus que je ne l’avais imaginé. C’est le revoir qui m’a fait réaliser combien sans lui, j’étais perdue.
Ces 3 semaines furent chargées et le temps est passé vite mais plus les jours avançaient, plus j’attendais avec une impatience folle son retour.
J’avais hâte qu’il revienne me raconter ses vacances, qu’il fasse du bruit (je suis maso oui…), hâte d’entendre ses « maman ! » à tour de bras, pour me montrer sa dernière création, son dernier exploit, où juste pour le plaisir… J’avais hâte de constater comme il a pu grandir en 3 semaines, de voir comme sa lecture s’est encore améliorée.
J’avais hâte qu’il retrouve sa chambre, avec les petits changements que nous y avions apportés – j’aime, lors qu’il s’absente quelque jours, changer les meubles de place et/ou agrémenter sa déco de nouvelles trouvailles ici et là…
Tout ces petits détails, c’est autant de surprises pour lui ; je le vois redécouvrir son espace, ré-ouvrir ses coffres à jouets avec envie, se sentir bien dans sa chambre, et j’aime ça.
Depuis qu’il est revenu, il n’a pas arrêté de se montrer tendre et câlin, terriblement affectueux, et dimanche soir, comme il a du repartir pour une petite nuit chez papi/mamie faute de centre de loisir ce lundi de pré-rentrée, il avait le coeur gros (et moi aussi) et a versé des larmes en voitures. Son petit coup de téléphone derrière pour m’annoncer qu’il veut me voir, m’a fait fondre comme neige au soleil.
Il a beau avoir 6 ans et entrer demain en CP, il reste mon bébé.
A son retour, c’est une bouffée d’air frais dans le gris Parisien, c’est la joie de vivre personnifiée qui prend place à nouveau, et balaie la morosité d’un seul sourire.
Ce que j’aime le plus dans ses départs, c’est quand il me revient.