Synopsis
Lors d’une expédition sur Mars, l’astronaute Mark Watney (Matt Damon) est laissé pour mort par ses coéquipiers, une tempête les ayant obligés à décoller en urgence. Mais Mark a survécu et il est désormais seul, sans moyen de repartir, sur une planète hostile. Il va devoir faire appel à son intelligence et son ingéniosité pour tenter de survivre et trouver un moyen de contacter la Terre. A 225 millions de kilomètres, la NASA et des scientifiques du monde entier travaillent sans relâche pour le sauver, pendant que ses coéquipiers tentent d’organiser une mission pour le récupérer au péril de leurs vies.
Mon Avis
Avec seul sur Mars, je m’attendais à voir Seul au Monde dans l’espace. Ou alors Alien sur Mars mais ça aurait foutu le film en l’air puisque cela aurait voulu dire que non, Mark n’est plus seul sur Mars (ce qui aurait donné « Pas seul sur Mars » puis ça serai aussi réducteur que de dire que Ridley Scott ne sait pas faire de film sans y mettre de Alien… oh wait !).
Au final, ça n’est rien de tout ça. Si Seul sur Mars parle de solitude (un homme dans l’infiniment grand de l’espace), le film parle surtout de survie, et du pari impossible de pouvoir tenir « quelques jours de plus » [= des années] sur une planète, plus encore que hostile : inhabitable. C’est donc un film orienté action et thriller science fiction, puisque tu es au courant tout comme moi que :
1 – On ne peut pas envoyer de bonhommes sur Mars,
2 – La vie sur Mars n’est toujours pas d’actualité, même si on a pas mal progressé sur ce terrain avec la découverte d’eau sur Mars.
Film oscillant entre action et contemplation, j’ai, au delà de l’histoire assez prenante, adoré les paysages. Le film est magnifique, le rendu visuel bluffant, et le désert de Jordanie impressionnant par sa grandeur et son vide. Un très bon choix de lieu de tournage qui se prête totalement à ce à quoi Mars ressemble (ou du moins ce qu’on en sait à ce jour et au vu des photos que j’ai pu voir ici et là). Sans jamais paraître trop technique dans sa conception, le film reste accessible dans son langage, la terminologie des mots (sûrement que tout est vulgarisé ?) mais rend l’expérience d’autant plus prenante et immersive.
Le suspense du film, à savoir si Mark pourra rentrer sur Terre ou non (Mark téléphone maison ?), réussit à tenir en haleine jusqu’au bout, à grand renfort de rebondissement divers et variés. J’ai même cru un instant que Bruce Willis finirait par débarquer pour sauver un Mark Watney en difficulté.
L’action prédomine le film, et nous évite de tomber de sommeil pendant les phases de réflexion du personnage, lorsqu’il tourne en rond comme un poisson dans son bocal, ou qu’il se transforme en Mac Gyver de l’espace (mais à côté, Mac Gyver fait pâle figure).
Ce film est un vrai divertissement de l’espace, moins « télescopé » qu’un très bon Interstellar (LE film qui te « mindfuck » en 2014), plus accessible à tous donc, très Hollywoodien avec son lot d’effet visuel parfois plus qu’impressionnant les uns que les autres, et son réalisme à couper le souffle.
A noter que malgré des moyens techniques à disposition, certaines scènes ont été faites « à l’ancienne » et donc sans effet spéciaux :
Ridley Scott désirait que la scène de la tempête de sable sur Mars soit la plus réaliste possible. Il n’a donc eu recours à aucun effet spécial. La séquence a été tournée pendant trois jours dans l’un des plateaux du studio Korda redécoré en paysage désertique martien. Des ventilateurs géants et beaucoup de poussière, qui a réduit la visibilité des acteurs, ont été utilisés. Malgré le port de masques, cela n’a pas empêché que la poussière s’infiltre dans les yeux, les oreilles et la bouche des techniciens. Entre chaque prise, les acteurs ont dû retirer leurs casques, dans lesquels étaient intégrés des hauts-parleurs et des micros pour qu’ils puissent communiquer entre eux et avec Ridley Scott, afin de reprendre leur souffle.
(Source : Allocine -> plus d’anecdotes par ici)
Bien sûr, on a aussi le droit à des moments « Watezefuk » ou clairement, la sauce ne prend plus, tant le timing semble parfait (ou imparfait) et où Mark semble tantôt doué d’une chance de cocu, tantôt frappé par une vraie malédiction. Mais sans ces moments orchestrés, l’histoire serait certainement bien moins intéressante, trop ordinaire ou surtout trop écourtée (Mark est seul dans l’espace, Mark n’est pas botaniste => Mark meurt. The End).
Seul sur Mars, le thriller de l’espace de la fin 2015, se regarde sans sourciller pour passer un très bon moment d’évasion.
A noter que le film est adapté d’un roman, et paraît-il que la fin de ce dernier diffère totalement de celle du film. Du coup, je te laisse deviner quel livre j’ai décidé d’ajouter à ma liste de lecture :)
4 commentaires sur “[Ciné] Seul sur Mars de Ridley Scott”
Pas du tout le genre de films qui m’emballe. Mais j’avoue que ta critique rigolote me donne presque envie, attention j’ai dit presque ! Bisous
C’est encore moi… tu crois que ça le fera sur mon écran d’ordi, hi, hi ?
Si je t’ai donné ne serait-ce qu’un peu envie, c’est déjà beaucoup :D
Hum… pour ta question, oui ça peut le faire, disons que ça va être un poil moins immersif, mais ceci dit : ça se trouve, tu me l’as pas dit, mais ton écran d’ordi est immense !!!! Avec la technologie d’aujourd’hui, on a bien des smarphones aussi gros que des tablettes, avoues ton écran d’ordi c’est un Home Cinéma pour regarder la Grande Vadrouille en HD :)))))
Des bisous Aileza :*
Mais oui j’adore la grande vadrouille en plus !!!