Petits Bouts de Ciné #3 – Sharknado

Un ouragan s’empare de Los Angeles. Des milliers de requins s’abattent sur la ville et terrorisent la population. Fin, un surfer également propriétaire de bar, accompagné de ses amis Baz et Nova, part à l’aventure afin de sauver son ex-femme April et leur fille Claudia… Voici le synopsis ultra court de Sharknado, et ça en dit long…

Un mardi soir où l’amoureux et moi étions fatigués, le cerveau débranché, et avec une envie de voir un film avec zéro réflexion, nous avons fait le tour de Netflix.
Il s’y trouve une multitude de films, de tout genre, et des bons, des moins bons, voir des carrément mauvais. Comme on cherchait quelque chose de « changeant », nous nous sommes arrêter sur le phénomène Sharknado. Pourquoi je dis phénomène ? Parce que ce film, de série Z, et totalement improbable (pour ne pas dire WATEZEFUK), a rencontré un succès « relatif » là où personne ne l’attendait (enfin pas moi en tout cas). Retour sur un film complètement barré et qui s’assume pleinement.

Angry Shark

Toi et moi nous savons que non, les requins blancs ne sont pas des mangeurs d’homme. Mais ça, Hollywood s’en fiche. On peut bien parler des Dents de la Mer ou encore de Peur Bleue, où les requins n’ont qu’une envie : nous manger à l’apéro. Ce fantasme sanguinaire fait la part belle à Sharknado, puisque là encore, les requins semblent avoir faim, comme si l’océan n’était pas le garde manger que l’on croyait, et les voilà devenus des opportunistes, qui profitent d’une spectaculaire tempête pour s’échouer grossièrement sur les plages, ou dans la ville, ouais, carrément (par les airs ou les égouts).

Fly like a Shark

Parce que les ouragans, à Los Angeles, c’est franchement pas d’la tarte, on a droit à des effets spéciaux de médiocres qualités nous offrant des vagues déferlantes sur les côtes, et surtout, des tornades d’eau ou trombes marines, dans lesquelles se trouve…. Guess what : des requins [BINGO !!].

Le requin volant n’est pas encore une espèce répertoriée, mais Sharknado part du principe que, en toute logique, les tornades d’eau se développant au dessus de la mer, forcément la-dit tornade emporte avec elle ce qui se trouve dans l’eau, et donc dans notre cas des requins (parce que ce que tu ne sais pas, c’est qu’en fait, c’est la Shark Party et tout les requins « au moins » du globe se sont donc retrouvés ici, à ce moment précis, pour l’événement aquatique hype du siècle. Coïncidence ? Je ne pense pas.)

Et parce que la nature est bien faites la magie d’Hollywood est bien faites, fatalement, les tornades se dirigent dans les terres de Los Angeles, pour offrir un accès inespéré aux requins à de la bonne viande fraîche. Au final, la tornade « livre » les requins en ville (la trombe marine en l’occurrence à la particularité de se désagrégé au dessus du sol, dommage les gens…), et les requins, malins, ouvrent grand leur gueule pour gober à l’atterrissage ces pauvres fous d’Américains qui, devenu trop gros pour courir à cause de l’Américain [=Monsieur M], finissent « gobés » par des requins (d’une taille assez impressionnante, j’te l’ai dit ça ?).
Incroyable ? Irréaliste ? Totalement barré ? Non. Hollywoodien j’te dis.

Sharknado aileron

Après le second degré, on a ?

On a Sharknado. Avec son humour étrange où on se demande si des fois les acteurs se prennent au sérieux pour de vrai tellement c’est ridicule, et où au final, on espère vraiment qu’ils ne se prennent pas aux sérieux tellement c’est mauvais.
Déjà qu’on leur demande de jouer l’impossible, on a l’impression qu’ils y mettent très peu du leur, comme si c’était la fin des haricots, et que foutu pour foutu, fallait faire le job, en tenant ce rôle d’acteur alimentaire pour arrondir ses fins de mois, sans tenter de vraiment convaincre qui que ce soit… pas même eux.
Et que dire de l’acteur « tête d’affiche » en la personne de Ian Ziering, ancien acteur de Bervely Hills, qui donne tout c’qu’il a dans ce film ? C’est à s’interroger sur les raisons de sa présence au casting.
Mauvais pari perdu ? Menace de mort ? Rupture des neurones ? Suicide programmé à l’écran ?

Au final, tu te dis qu’il s’agit là plus d’une blague, parce que le film se décrit tout de même comme un film d’horreur et de catastrophe, jamais un film humoristique. Mais… Mais…

Mais c’est si bon [?!] qu’on remet ça !

Oui, parce que l’évidence est là : Sharknado, premier du nom a eu non pas UNE mais TROIS suites ! Et tiens toi bien car un QUATRIÈME opus est sur le point de sortir cet été semble-t-il. Contre toute attente, ce film a su trouver son public. Ian Ziering aurait-il eu du flair en débusquant le Nanard à succès du siècle ? A priori oui.

Pour une raison que j’ignore TOTALEMENT, ayant vu le premier, des gens continuent d’aller voir ce genre de film (des adeptes du masochisme peut être), qui pour le coup, semble offrir dans la surenchère, car aucune limite ne semble retenir les producteurs de cet ovni cinématographique du genre série archie-Z.

-Sharknado Space

Pour conclure sur Sharknado…

Je mentirai si je disais que je te conseille de voir ce film, même pour tuer le temps. C’est moche et mauvais (comme Moche et méchant mais en nul), mal joué, avec des effets dignes d’élèves de CM1 travaillant sous MS DOS, et au final t’as l’impression d’avoir perdu 1h30 de ta vie.
J’ai bien songé à un moment à me sacrifier pour regarder la suite et te donner mon avis, mais depuis, je sens mon courage fondre comme neige au soleil… Pourtant, Sharknado intrigue, parce que si ce film est très mauvais, il a le mérite d’exister dans une catégorie bien à lui où il fait illustre d’unique en son genre… et c’est sûrement tant mieux comme ça.

sharknado buddy CADRE OK

 

Zelle

 

Rendez-vous sur Hellocoton !

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *