[Dossier Wonder Boy] Wonder Boy III : The Dragon’s Trap

Suite directe de Wonder Boy in Monster Land, débarque dans nos contrées en 1988 Wonder Boy III : The Dragon’s Trap.

Retour sur LE meilleur épisode existant de Wonder Boy.

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Ce jeu se situe donc exactement à la fin du précédent opus, Wonder Boy in Monster Land. Nous nous retrouvons dans le château du boss de fin, armé comme jamais et prêt à en découdre une dernière fois.

Après une lutte acharnée – non j’déconne, on est tellement increvable qu’on en fait une bouchée – le Dragon Mécha est vaincu et à nous les pépètes. Oui, sauf qu’une flamme bleue apparaît et nous tourne autour jusqu’à nous toucher et nous transformer en HOMME LEZARD. Une fois échappé du château en catastrophe, ce dernier menaçant de s’effondrer sur nous, nous voilà libre mais maudit. Commence de suite une nouvelle aventure, la quête d’un héros qui souhaite retrouver forme humaine.

Un jeu HAL-LU-CI-NANT !!

Comment ça j’en rajoute des caisses ? Peut être que de nos jours tu ne trouves rien d’extraordinaire à ce jeu et son concept, peut-être même d’ailleurs que plus rien ne te semble extraordinaire à tes yeux, et alors là je dis STOP. Installes-toi là, et contemple ce monument vidéoludique. Dans ce jeu, tu incarneras au fur et à mesure de l’aventure 5 formes de toi différentes : l’homme lézard, l’homme poisson, l’homme souris, l’homme lion et enfin l’homme oiseau. La 6ème forme n’en étant pas une puisqu’il s’agit de la forme humaine… ta forme initiale ! Chaque niveau est donc propre à chaque forme qui elle-même a une aptitude qui lui est propre : – l’homme poisson peut nager tel ‘homme de l’Atlantide (Captain Obvious…); – l’homme souris peut marcher sur les murs et plafonds à damier et passer dans les petits passage ; – l’homme lion peut frapper à l’épée de bas en haut et ainsi toucher les blocs au-dessus de lui mais surtout en dessous de lui ; – l’homme oiseau peut voler ; – et l’homme lézard … crache du feu. Oui, comme un dragon mais c’est un lézard, et c’est clairement le plus naze puisqu’il n’a même pas d’épée. Looser.

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Ainsi tu ne peux pas aller dans le monde de la souris si tu n’es pas une souris puisqu’il te faudra marcher sur le plafond par exemple ! Comme c’est linéaire mais bien fichue, cela se fait de manière fluide puisque chaque niveau se suit avec un boss à la fin qui te transforme à nouveau en…. un autre animal, celui de la suite du jeu. A chaque fois, ta nouvelle forme te donne l’accès à un nouvel environnement jusque là inaccessible.

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Une bande son inoubliable.

Il suffit d’évoquer Wonder Boy pour que j’ai tout de suite en tête les musiques du jeu. Elles sont rythmées, endiablées, pimpantes, inoubliables. Demandes à n’importe quel joueur de Wonder Boy III : The Dragon’s Trap de te fredonner la musique du jeu, il le fera sans aucun soucis. Beaucoup oublie que la qualité de la bande son d’un jeu peu ajouter beaucoup de valeur, et inversement. Je pense que Wonder Boy III ne serait le jeu de grande qualité qu’il est sans cette musique. Et pour te le prouver, écoutes donc !

D’ailleurs, tu sais quoi ? Pendant que je rédiges cet article, j’écoute ces musiques pour m’imprégner encore un peu plus (je te l’accorde, j’en fais peut-être un peu trop là, j’fais du zèle……….).

Une jouabilité irréprochable.

Le jeu répond parfaitement à chaque action. Tu me diras, oui mais c’est pas compliqué y’a que 2 boutons. Je te répondrai « tu ne lis vraiment pas mon blog toi, t’as oublié Psycho Fox qui prouve que même avec juste 2 boutons on peut faire un jeu injouable ! ». Ici, aucun problème d’inertie, ni de latence. Le bonhomme réagit, on peut sortir comme dans le précédent épisode un pouvoir magique en appuyant simultanément sur un bouton et sur le bas du PAD, et c’est tout, et c’est tant mieux.

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Une histoire simple, mais qui a du sens.

L’histoire est très courte, puisque plus encore que de vouloir botter les fesses d’un énième méchant, c’est avant tout reprendre forme humaine pour rentrer chez soi et mériter notre repos du guerrier qui nous motive. Point de monde à sauver, ni de Princesse en détresse, c’est une quête aussi égoïste que logique. On en a gros de se farcir tout les méchants du coin, on aspire juste à une vie tranquille dans notre petit chez nous, donc on va se donner encore un peu de mal pour y parvenir !

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Encore et toujours des secrets.

Les Wonder Boy ont toujours aimé avoir des bonus cachés ici et là, et celui-ci ne déroge pas à la règle. On a donc des coffres, clés, passages dans le décor, portes dissimulées qui donnent du fil à retordre parfois mais qui offrent bien souvent des objets qui en valent la peine. Outre le fait qu’on a besoin d’argent, beaucoup, pour se payer du matériel de pointes (armures, épées…), on aura dans ces derniers des magies mais aussi … SURTOUT [!!!] une fiole bleue dissimulée quelque fois. La fiole bleue qu’est ce que c’est ? C’est tout simplement la potion te permettant de revenir à la vie si tu meurs ! Et crois moi, c’est pas du luxe car…

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…c’est un jeu qui se veut un peu exigeant quand même !

Alors non, ce n’est pas Shinobi ou encore un Megaman (réputé pour être dur, très dur, et je confirme). Mais quand même, c’est loin d’être une balade de santé. Il faudra ainsi « farmer » pour avoir de quoi se payer fiole, armure adéquate et magie avant de partir à l’aventure à chaque fois, car les niveaux sont assez difficiles, longs et parfois pénibles. Et, bien sûr, il n’y a pas de sauvegardes [enfin si, un système de Password pour ne pas perdre ton avancée dans les boss tués et ton équipement], donc quand on meurt, sans potion ni rien dans la besace, bah … on meurt. On revient alors au village du début. Et bordel, tout se retaper ça fait un peu ch*er alors il vaut mieux perdre un peu de temps à tuer du bonhomme, et se faire de l’argent pour partir bien équipé, que de partir se taper en slip, crois-moi ! A noter qu’on nous offre tout de même, à chaque échec, une chance de gagner une fiole bleue avec un mini-jeu où en appuyant sur le bouton au bon moment, on arrête une roue et si elle tombe sur une fiole bleu, BINGO ! Mais les probabilités que ça arrive…. sont celles du Casino.

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Wonder Boy III prend soin de ta rétine.

Parce que oui, visuellement c’est très jolie, et mieux encore ça a bien vieillit. Les couleurs sont propres, il y a des détails ici et là pour donner « vie » à chaque monde. C’est un vrai exemple du potentiel poussé à son maximum de la Master System. Chaque univers à son propre esthétisme singulier, en plus de sa propre musique, et ce dernier est bien mis en valeur autant par le level design que par la capacité de la console à ressortir tout ça. On est loin du très fade, peu coloré voir vomitif ALF (ou là, clairement, on ne t’a pas respecté, ni toi, ni la Master System, ni ton système oculaire).

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Mais alors pourquoi devrais-tu jouer à Wonder Boy III : The Dragon’s Trap ?

Parce que c’est, pour moi, et pour beaucoup je le sais, le meilleur jeu de la Master System. Si si, ça n’est pas présomptueux, je te l’assures, crois-moi, j’ai de très bons goûts universels fais-moi confiance (comment ça, cela n’existe pas ?). Wonder Boy III : The Dragon’s Trap est un incontournable de la Master System qui a marqué toute une génération, un bijou à tester, terminer, posséder. Tout simplement. Le seul regret que l’on peut avoir, c’est de n’avoir pas eu d’autre suite des aventures du Garçon Merveilleux digne de ce jeu hélas…. car plus rude fut sa chute. La suite, au prochain article qui clôturera ce dossier !

Zelle

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