[Dossier Wonder Boy] Wonder Boy

Ce premier opus de Wonder Boy, qui évoque les vacances (vous verrez pourquoi plus bas), devait paraître sur le blog alors que je me dorais la pilule au bord d’une piscine … Et finalement, j’ai commencé à le rédiger mais, prise de cours et la tête ailleurs (notamment dans le choix de mes petites robes d’été et autres sandalettes) ce dernier est resté à l’état de brouillon. J’avais pourtant tenté d’anticiper, mais je suis une mauvaise blogueuse et donc forcément, ce fut le fail complet.

Ceci dit, je vous le disais dans mon article mea culpa, les choses rentreraient dans l’ordre à la rentrée, et la rentrée étant derrière nous, il est peut être temps que je me remette à faire des articles rétro, non ?

Voici donc le premier article de mon dossier Wonder Boy, consacré au jeu du même nom sorti sur la Master System en 1986.

Alors oui je vous vois venir d’emblée avec vos « oh elle va encore parler de jeux sur la Master System » « elle ne connaît que ça comme console rétro » et autre commentaire. Hé bien OUI ! Je ne vais parler que de Master System, encore une fois, mais NON ce n’est pas là la seule console que je connais puisque j’ai possédé par la suite bon nombre d’autre console, et appréhendé d’autres encore que je n’ai pas possédé moi-même. Seulement, mes plus grands souvenirs, les plus épiques, en terme de jeux vidéos de mon enfance, sont principalement sur cette console. J’ai bien eu une Atari 2600 avant, cependant l’impact n’a pas été le même sur ma petite personne. A bien y réfléchir, c’est certainement la Master System qui m’aura fait tomber dans la marmite aux jeux vidéo et ouvert la voie (et poussée à posséder bon nombre de consoles derrière….).

Et pour ça, j’en serai éternellement redevable à SEGA ;)

 Wonder Boy : de quoi ça s’agit ?

L’histoire prend place dans une époque proche de celle de l’homme de Néandertal (enfin en gros notre héros se balade avec une peau de bête en guise de vêtements). Tom-Tom, voit sa donzelle, Tanya et non pas Nana, se faire kidnapper par un méchant affreux Drancon.

Comment ça, ça vous rappelle une autre histoire ? En fait, à l’époque, les développeurs de jeux n’étaient pas très doués pour inventer des histoires originales (et probablement qu’ils s’en fichaient), ils étaient plus focalisés sur la prouesse technique qu’offrait le jeu (puisque à cette époque, tout était à faire dans le domaine du jeu vidéo, et chaque année voyait naître une nouvelle avancée technologique permettant d’aller toujours plus loin dans les mécaniques de jeu, les graphismes…. bref, il parait que l’on appelle ça le progrès.).

Le système de jeu est très classique, en même temps il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une époque où les manettes n’avaient guère plus de 2 boutons ! Aussi, un bouton pour courir, un bouton pour lancer des haches. Tom-Tom se déplace à l’horizontal puisqu’il s’agit là d’un jeu en 2D, et doit atteindre le bout du niveau en un temps limité. En effet, sa barre de vie fait également office de barre de temps, s’il se fait toucher, cette dernière diminue, plus le temps passe, plus elle diminue également, et une fois à zéro, c’est le Time Up. Tom-Tom peut remplir la barre de vie/temps en mangeant des fruits divers et variées [mangez 5 fruits et légumes par jour] qui apparaîtront sur l’écran de jeu au mesure de l’avancée, et leur apparition à l’écran dépend parfois d’un saut à faire à un endroit particulier, pour que le fruit s’affiche. A savoir qu’il y a une notion de scoring dans le jeu, et que pour se faire vous devez collecter un maximum de fruit et d’item, une poupée qui se trouve dans chaque niveau (et dont dépend la fin du jeu notamment) et les 4 lettres SEGA qui apparaissent également en fonction de vos sauts.

Tom-Tom peut, en plus de lancer des haches, faire du skateboard, et ainsi aller plus vite. Mais attention, à la moindre collision avec un rocher ou un ennemie, le skateboard disparaît et vous continuez l’aventure à pieds.

☆ Wonder Boy : pourquoi on en parle ?

Voilà encore un jeu qui m’a fait m’arracher les cheveux à l’époque, et encore maintenant. La jouabilité est plus qu’aproximative, le bonhomme glisse sur le sol (alors qu’il est pieds nus…). Pour une raison obscure, ma mère en revanche adorai (et adore encore) ce jeu et pouvait y passer des heures quand moi au bout du 3ème monde j’abandonne lâchement. Pour dire la vérité, je n’ai jamais fini ce jeu, tellement je l’ai trouvé mauvais et pénible. Mon avis tranché n’a pas changé avec le temps, bien au contraire ! Avoir rejoué à ce jeu pour ce test à confirmé ce sentiment : je n’aime pas Wonder Boy premier du nom !

Cependant, il y a une chose que je dois à ce jeu : c’est de m’avoir fait découvrir la série des Wonder Boy. Car si je n’avais pas possédé ce dernier, certainement que les “suites” n’auraient pas interpellé mon esprit. Et peut être même n’y aurais-je pas joué. Mais, voir le nom de ce jeu revenir sur le devant de la scène dans Wonder Boy in Monster Island m’a poussé à acheter ce jeu, qui n’avait plus rien en commun si ce n’est le nom, et annoncé une suite bien meilleure encore.

Aussi, même si je n’ai pas vraiment apprécié Wonder Boy 1er du nom, je remercie ce jeu d’être tombé entre mes mains et m’avoir fait connaître cette série qui allait voir naître du très très bon par la suite.

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