Petits Bouts de Bonheur en Vrac #6

En voilà un moment que je n’étais pas venu par ici ! Si je regarde la date de mon dernier article, cela fait  plus d’un an que je n’ai pas publié par ici !

C’est à la fois beaucoup, peu, honteux et en même temps si peu dommageable. Je pourrais m’étaler en excuses, me justifier, et donner mes raisons pour ne pas être revenue ici depuis tant de temps, mais la vérité, c’est juste que j’étais là encore bien trop occupée à vivre pour venir rédiger, lire les blogs des uns, des autres, commenter etc… Le petit jeu du blogging auquel je n’ai jamais su/pu adhérer n’aura jamais réussi à me convaincre que je suis faites pour tenir un blog ;)

Ceci dit, j’aime écrire, et j’ai continué d’écrire pendant ce temps, notamment sur un sujet qui aura occupé ma fin d’année 2018 et mon année 2019 pleinement, mais j’en reparlerai en temps voulu.

La question que je me pose là tout de suite, c’est « comment reprendre son blog quand on est pas venue depuis des lustres, et qu’on a sûrement perdu le peu d’audimat qu’on avait ?! ».

Une vraie fausse question

En vrai, il n’y a pas vraiment de façon de revenir. Ni de façon de partir. La question est plutôt de savoir si j’ai envie de faire comme s’il s’agissait d’un come back, ou faire comme si je n’étais jamais vraiment partie.

Et, en vérité, je ne suis jamais vraiment partie.

Je n’étais juste pas derrière mon clavier à parler de ce qui a fait le sel de ma vie, pas là pour partager avec vous ces petites choses qui pourtant, m’ont donné l’envie de l’écrire ici. J’étais juste à côté, à vivre les choses, loin de ce blog, loin des zéros-sociaux  comme je t’en parlais déjà en… 2016 !

Depuis, je n’ai pas fait machine arrière, au contraire. Mon Facebook est toujours aussi peu vivant (encore que, un peu plus, pour les proches, mais la page du blog est comme le blog, à l’arrêt), et concernant Instagram, j’ai fermé mon compte personnel, pour ne garder que celui du blog, donc resté très peu actif…

Je n’ai depuis cette période de 2016, plus eu ce besoin ni cette envie de tant partager avec les autres, que par des moyens privés, avec mes proches. Parce que je n’ai pas besoin de ça, tout simplement et je le vis très bien merci ;) Mais bref, on s’éloigne du sujet !

Du Bonheur en Vrac

Alors du coup, ces bonheurs en vrac ?

Tout d’abord, et sûrement la chose la plus marquante pour mon année 2019 : je me suis mariée. Ce mariage fut l’un des moments les plus épuisants de ma vie, mais ces 2 journées furent aussi les plus fantastiques. Je ne m’étalerai pas plus sur ce sujet car tu peux lire le début de mes péripéties sur le site de Mademoiselle Dentelle, et tu pourras lire également la suite de mes chroniques prochainement ici si tu le souhaites :)

Ce mariage m’a apporté beaucoup de joie, et m’offre aujourd’hui ce petit bonheur de m’entendre appeler Madame B. et de pouvoir dire maintenant « mon mari » pour parler de mon amoureux, et cela parce que c’est officiellement officiel ; ça peut sembler idiot, mais j’ai du mal avec les gens qui parlent de leur conjoint en les appelant « ma femme » ou « mon mari » quand ils ne sont pas mariés, j’appelle un chat un chat, et mon amoureux était mon conjoint, le père de ma fille, mais pas mon mari jusque à présent ;) maintenant c’est chose faites !  Une petite satisfaction personnelle en somme.

 

Mademoiselle Dentelle est également une de ces aventures dont je garde un doux souvenirs… j’ai eu la chance d’être chroniqueuse pour ce site plus que chaleureux et qui m’a accompagné dans mes préparatifs de mariage, mais hélas ce dernier ferme bientôt ; c’est par ce biais que j’ai continué à écrire, pas forcément beaucoup, mais un peu quand même, et c’est en vue de continuer la suite de mon récit de mariage que je publierai des chroniques mariage sur le blog. En attendant, si ça t’intéresse, tu peux déjà lire mes chroniques sur mon mariage ici.

La joie d’être parent (enfin, joie un jour sur deux ahah) est une de mes plus belle source de bonheur au quotidien. Voir mes enfants s’épanouir, malgré ce contexte parfois anxiogène, savoir les préserver de l’inquiétude que nous portons, continuer de les faire grandir, et entendre leur rire, leur joie, avoir droit à leur tendresse, à leur amour, est un vrai moteur, surtout pour les jours un peu difficile (car il y a en a). Ils sont une vraie source inépuisable d’énergie, la raison pour laquelle je continue d’exiger le meilleur de moi même.

Ma fille, qui continue de grandir et de nous rendre aussi dingue que fiers d’elle, est une vraie petite teigne. Je n’ai pas honte de le dire lol mais je l’aime d’un amour infini. Du haut de ses 2 ans et demi, elle s’exprime comme une petite gonzesse, avec ses mots bien à elle, parfois justes, parfois déformés. Elle a ses manies, ses tocs, elle a ses jeux bien à elle, elle s’ouvre aux autres aussi, elle apprend à jouer « avec nous », à écouter des directives, à suivre des petites consignes. C’est fou comme à cet âge on apprend vite, tout comme on se lasse vite ! A nous de suivre ce rythme infernal qui laisse peu de temps à la rêvasserie.

Mon fils, du haut de ses 10 ans, qui depuis des années voulait avoir une chaîne Youtube s’est vu depuis une bonne semaine créer sa propre chaîne par nos soins ; nous nous chargeons de la partie technique, il crée le contenu, les idées de vidéos. Je suis à la fois époustouflée et fière de le voir s’investir autant, avec sérieux, et de le découvrir au travers de ses vidéos. Il est à l’aise, il se sent bien, il prend énormément de plaisir, et cela me donne envie de l’accompagner dans cette petite aventure (mais il doit continuer de travailler sérieusement sinon on arrête tout, bonjour le moyen de pression ahah) !

Mes proches et moi. Avec le mariage (puis le confinement), je n’ai jamais été aussi proche de ma famille, de coeur ou de sang, de près ou de loin. Et ces moments là m’ont permis de faire un vrai bilan sur mes amitiés, et relations avec les autres. J’ai beaucoup appris sur les gens et sur moi (surtout avec le mariage), j’ai fini par prendre conscience aussi – parfois dans la douleur – que la manière dont je perçois les autres, et la relation que je nous donne, n’est peut être pas réciproque. Cela fait mal, de réaliser que des personnes pour qui vous aviez de l’affection, et à qui vous accordiez de l’importance, ne vous voit pas de la même manière. Cela fait mal, et en même temps, cela vous libère. A l’issue du mariage, j’ai remis en question mes relations amicales ou familiales, et si j’ai « gagné » de nouveaux amis proches, j’ai aussi revu des amitiés différemment, en leur accordant moins d’importance, en y mettant moins d’affecte, et surtout, j’ai rompu avec une partie de ces gens qui m’était devenu toxique et pour qui, finalement, je n’étais visiblement personne. Alors oui, ça fait très mal, c’est une souffrance que je ne souhaite à personne, une souffrance muette, et une vraie solitude (car au final, là où vous pensiez trouver du soutien, dans vos plus proches encore, vous vous sentez incompris dans ce choix), et sur le moment c’était non seulement douloureux, mais source de conflit dans mon couple ; aujourd’hui, avec le recul, je réalise que je suis non seulement heureuse mais également plus épanouie (libérée délivrée même) d’avoir tirer un trait sur ces personnes, que je ne regrette en rien mes mots et mes actes. C’est un exercice difficile de se remettre en question, mais c’est aussi et surtout un travail enrichissant, et je crois que je me connais bien mieux encore maintenant que j’ai assumé ces choix ouvertement, et dit ce que j’avais à dire à ce sujet, aux personnes concernées. Résulte de tout ça le constat que aujourd’hui, je suis entourée par les bonnes personnes, celles qui m’apprécient pour qui je suis, comme je suis, me respecte, me soutienne dans ce que j’entreprends, que je respecte tout autant. Une affection réciproque, honnête, sans exigence, ni contrainte.

Cuisiner… alors non, je n’ai pas fait de pain pendant le confinement, je t’arrêtes de suite ! Mais j’ai cuisiné des choses assez ordinaire mais gourmandes, j’ai cuisiné selon nos envies, à 2 mains ou à 4 mains avec mon fils. J’ai fait énormément de panna cotta car ma fille est une vrai junkie. Et j’ai pris du plaisir à être dans ma cuisine plus souvent que d’ordinaire, j’ai fait quelques pâtisseries, trop peu à mon goût sûrement, mais le fait d’avoir eu notamment plus de temps pour cuisiner avec le confinement (le télétravail a ses bons côtés), m’a permis d’apprécier ce moment sans stress ni pression (comprendre sans l’horloge qui fait tic tac en permanence, me rappelant que c’est la course tout les soirs).

Penser à demain… voilà quelque chose qui parfois me fait du tort, et parfois est un vrai moteur mais aussi une source de bonheur (en anticipatif). J’ai toujours eu du mal avec la projection à moyen terme. Cela fait 3/4 ans que je nourris un petit projet, une reconversion professionnelle. Le timing n’était alors pas bon à l’époque, et après avoir fait des recherches, j’ai du mettre tout ça de côté. Aujourd’hui, ce petit projet revient sur la table, mais les choses ont changées, et la situation se montre plus favorable qu’elle ne l’était auparavant. Cependant, cela demande de la réflexion, du temps, alors je prends le temps de réfléchir, et surtout je me fais conseiller par les bonnes personnes. Cela me demande de l’énergie, du travail en plus, mais si cela peut se faire, alors je tenterai ma chance, parce que mon envie est là et que je n’ai aucune raison d’attendre plus longtemps si ce projet est viable. Et si je dois attendre encore un peu, qu’à cela ne tienne : je ne suis pas à 1 an près non plus.

La découverte de l’ASMR. J’étais pleine d’a-priori sur cette méthode de relaxation, et au final, je prends aujourd’hui beaucoup de plaisir à écouter de l’ASMR pour m’apaiser, me reposer, réfléchir, ou faire le vide. C’est fou comme les gens autour de moi ne comprenne absolument pas, en commençant par mon mari qui passe son temps à se moquer de moi dès que je parle d’ASMR, mais je me moque d’être une incomprise, car j’aime beaucoup ce moment qui n’appartient qu’à moi, et je connais des personnes qui me comprennent, et ça, ça fait du bien (ouf, je ne suis pas seule lol) !

Les jeux vidéos. Alors, je ne peux pas dire que le confinement y soit vraiment pour quelque chose, car je fais partie des gens qui ont continué de travailler en télétravail pendant cette période, mais avec le bonus d’avoir mon fils de 10 ans à qui je fais l’école à la maison donc, et ma fille de 2 ans et demi qui a du rester également à la maison pendant 15 jours. Autant dire que ce n’était pas la joie. Pourtant, j’ai fini par me remettre à jour quand j’avais du temps libre, et j’ai retrouvé ce plaisir que j’ai à me plonger dans un jeu, comme d’autre se plonge dans un bon livre. Cela m’avait manqué, car c’est un de mes passe-temps préféré, et je suis bien heureuse d’avoir trouvé des jeux qui me permettent de me plonger dans des univers dépaysants sans voir le temps passer.

Apprécier mon chez moi. Les beaux jours sont là, et j’apprécie à nouveau le soleil le matin dans ma chambre, et le bruits des petits oiseaux qui chantonnent. C’est un vrai privilège, pour nous qui sommes pourtant en appartement, d’être entourés de verdure de tout les côtés, de n’avoir comme bruit que les oiseaux et le vent dans les arbres. Au moment du confinement, beaucoup de personne ont dit redécouvrir la quiétude, sans le bruit des gens ou des voitures devant chez eux. Me concernant, je réalise que je suis une privilégiée car cette quiétude, je l’ai toute l’année. Alors je n’ai pas de maison certes, ni de jardin, mais j’aime être chez moi, entendre le chant des oiseaux pour unique compagnie, aller en bas de ma petite résidence et jouer dans notre espace privatif avec mes enfants, ou juste pique niquer dans l’herbe. Un vrai petit havre de paix. Et puis, pour télé-travailler, j’avoue que c’est pas le pire des endroits !

Tu l’auras compris, ce sont là des bonheurs assez ordinaires finalement. Parce que le bonheur, il est partout où on veut bien le voir.
Ma vie n’est pas idéale, ni parfaite, elle ne ferai rêver personne, mais elle demeure paisible, douce, et surtout, je l’ai choisie et elle me convient. Je n’ai jamais été quelqu’un de très exigeant, j’ai toujours eu des aspirations assez simples, alors je suis pleinement contentée de cette vie ordinaire. Ces derniers mois, l’avant puis l’après mariage, et le confinement, sont des moments assez charnière qui m’ont aussi permis de relativiser sur cette vie qu’est la mienne et apprendre à l’apprécier à sa juste valeur.

Alors je ne dis pas que je ne râle pas, que je n’ai pas des mauvais jours, tout n’est pas rose loin de là, mais bon, c’est un article petit bonheur alors je ne crois pas que ce soit ni le moment ni le lieux pour parler des contrariétés de la vie qui, au demeurant, sont sûrement les mêmes pour tout le monde ^__^

Le blog va reprendre un peu d’activité, alors j’espère que tu seras au rendez-vous pour me lire et prendre un peu de plaisir en venant ici :) J’espère pouvoir continuer de partager avec toi des petits bouts de ma vie (mais pas trop quand même), mais aussi d’autres sujets bien entendu, des recettes aussi certainement, bref… des petits bouts de Zelle !

Bon retour ici, et au plaisir !

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